Un Savoir Infini (PV Lucie)

Je ne sais pas si je vous l'avait dit, mais, la plus grande passion de Lucie, c'était les livres. Les livres anciens de préférence même si les écrivains d'un nouveau genre était très plaisant à lire. Cependant, n'allez pas croire qu'elle lit des livres comme " Dora l'exploratrice ", une nouvelle série française, si livres il y a. Non, Lucie avait déjà lut la plupart des classiques tel que " Les Fleurs du Mal " de Baudelaire et, évidemment, presque tout ce qu'avait pu écrire Shakespeare, enfin, je dis presque car on ne pouvait pas dire que cette bibliothèque détenait tout les classiques, loin de là ! Bien évidement, plagré son jeune âge, Lucie arrivait à comprendre pratiquement tout les mots présent dans ces livres et quand un mot la gênait ou même un mot qu'elle ne comprenait pas du tout, soit elle cherchait dans un dictionnaire soit, quand elle n'en n'avait pas sous la main, elle demandait aux gens présent dans la même pièce qu'elle.

Ce jour là, le matin, elle avait demandé à sa gouvernante de venir à la bibliothèque. Cette dernière lui avait répondue :


« Mais bien sur ma Petite, tu sais bien que je ne te refuse jamais une visite à la bibliothèque ! Et puis, ça me donnera l'occasion de discuter un petit peu avec les personnes de notre ville. »


* Chouette ! * pensa-t-elle.


Lucie avait pressé sa gouvernante tant et si bien qu'elles avaient du attendre un petit peu plus qu'une dizaine de minutes devant la porte fermée.


« Je te l'avais bien dit, petite fille têtue ! » dit sa gouvernante en souriant.


Lucie s'était contentée d'un hochement de tête gênée, ne savant pas quoi dire. Elle détestait devoir attendre. D'ailleurs, elle pensait très sérieusement a demander à sa mère, à son prochain entretien téléphonique avec cette dernière, de lui envoyer une nouvelle " cargaison " de livres. Lucie avait pratiquement lu tout ce qui se trouvait dans sa bibliothèque personnelle. Quand les portes s'ouvrirent enfin sur la bibliothécaire, Lucie lui passa devant en trombe, en lui marmonna rapidement un simple " Bonjour " avant de continuer sa route, se dirigeant presque mécaniquement vers le rayon " Littérature classique ". Cependant, quand elle arriva devant ce-dit rayon, elle fut déçue de voir qu'aucun nouveaux livres n'était arrivés. Elle s'en retourna, faisant la moue. Notre petite fille préférée se dirigeai vers le rayon " Littérature Fantastique " quand elle tourna la tête pour mieux apercevoir une affiche. Une demi seconde plus tard et BOUM ! Elle tomba avec fracas sur le sol, accompagnée dans sa chute par plusieurs livres. Lucie en déduisit qu'elle venait de rentrer dans quelqu'un, quelqu'un qui portait pas mal de livres puisque cette personne ne l'avait pas vu comme si sa petite taille ne suffisait pas. Quand elle releva la tête, elle aperçut une jeune femme magnifique. Lucie ne l'avait jamais vu auparavant, que se soit en ce lieu même ou en ville. Elle avait la peau étrangement pâle, comme ... C'est à ce moment là que Lucie découvrit le pourquoi de son malaise : La jeune femme ressemblait étrangement au vampire ! Sauf que Lucie savait que ça n'existait pas.


* Dommage ! * se dit Lucie, avec une pointe d'ironie.


Elle était tellement occupée par sa contemplation qu'elle n'entendit presque pas la femme en face d'elle l'agressée, lui disant de regarder où elle marchait. Lucie rougit, intimidée par ce ton agressif, elle qui avait imaginée une femme si douce ... Une fois de plus, la vie lui montrait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences ... Elle se força à répondre en la regardant les yeux dans les yeux se qui fut difficile car la jeune femme avait des yeux particulièrement spéciale. Lucie se dit que se devait sans doute être des lentilles, mais elle n'était tout de même pas à l'aise.


« Je ... Je suis désolée Madame. »


Elle voulut se relever et ramasser un des vieux livres qui étaient étendus par terre quand son regard se posa sur un livre dont deux pages c'était ouverte. On pouvait y observer un magnifique -si l'on peut utiliser ce terme- dessin en noir et blanc, représentant, d'après l'auteur, une dentition de vampire. Sur l'autre, un autre dessin, toujours en noir et blanc, représentait une jeune femme avec des traces de crocs dans le cou. le regard de Lucie s'illumina : soit la jeune femme s'intéressait aux vampires, soit elle en était une. Dans les deux cas, Lucie voulait être son amie. Elle ramassa le livre en question soigneusement et le remis sur la pile de la jeune femme.


« Je vous présente une nouvelle fois mes excuses. J'ai été distraite par une affiche, je suis profondément désolée. Tenez, je vous rend votre livre ... Et, je vous prie de m'en excuser, mais je n'ai pu m'empêcher de regarder ce livre ouvert, et j'ai remarqué que vous étiez certainement passionnée par les vampires. Moi aussi ! Oh ! J'ai oublié de me présenter : Je m'appelle Lucie Malween Alicia Winston Kylerman, mais appelez moi Lucie. J'ai 7 ans. Et vous ? »


Les yeux de Lucie brillaient, montrant à quel point elle était passionnée par ce sujet.

[Désolée, c'est pas vraiment de mon niveau mais bon --"]

Lucie apprit ainsi que cette jeune et belle demoiselle s'appelait Jade. Elle rigola intérieurement car avant qu'elle et sa mère ne déménage ici, elle avait une amie à elle qui avait été doté de ce prénom. De plus, elles s'étaient rencontrées elles aussi dans une bibliothèque.

*Si mon destin décide que je ne dois me faire des amis que dans une bibliothèque, je vais coucher dedans* pensa-t-elle, ironique.

Tout d'un coup, elle se rappela la Jade qui était en face d'elle et son ton troublée quand elle avait dit ses paroles lui revinrent. De plus, Jade avait parlé très bas, si bas que Lucie avait du tendre l'oreille pour saisir ses paroles.
Soudain, un étrange malaise la prit. C'était une impression très bizarre, comme si elle n'était plus seule dans sa tête.

*Baliverne !* se dit-elle.

Si sa se trouve, elle n'avait pas si tord … Quand Jade reprit la parole, Lucie sursauta, interrompue dans ses pensées. La jeune femme semblait curieuse de savoir pourquoi une petite fille s'intéressait aux vampires. Lucie soupira. A chaque fois que l'on découvrait sa passion pour les « créatures » étranges, on lui faisait le même coup. " Pourquoi tu t'intéresse à eux ? " " Tu es trop petite pour aimer cela " Lucie en avait vu de toutes les couleurs, on peut même utiliser l'expression « des vertes & des pas mûrs » pour un cas comme le sien. Surtout venant de sa mère.

En effet, celle-ci avait longtemps questionnée Lucie a ce sujet, lui demandant qu'est-ce qui l'intéressait chez eux, quelles espèces préférait-elle etc ... Lucie n'avait pas mis longtemps à comprendre que sa mère lui posait toutes ses questions sur les conseils d'un psychiatre. Si Lucie est une petite fille bien élevée, elle déteste une seul sorte de gens par dessus-tout : les psychiatres, les psychologues et tout les gens comme ça. Ils se mêlent de tout ces gens-là, et, qu'en on en a plus besoin, ils sont toujours là, à s'immiscer dans ta vie, te stressant pour mieux te voir dans leur cabinet, allonger sur les si fameux et si célèbre sofa. C'est donc tout naturellement qu'elle fit comprendre à sa mère qu'elle avait découvert le 'poteaux rose'. Après cette petite discussion un rien mouvementée, sa mère ne lui avait plus poser de questions à ce sujet. Cependant, notre petite fille préférée savait très bien que le psychiatre était toujours là, prêts à intervenir dans sa vie et sa, Lucie ne le voulait absolument pas. C'est pourquoi elle décida de ne plus parler de sa passion à qui que se soit, sauf aux personnes qui étaient eux aussi victimes de cette 'maladie' qu'est la passion.

Avant de répondre à la question de Jade, Lucie entreprit de la détaillée. La jeune femme était .. Comment dire … Parfaite. Si elle ne l'avait pas rencontrer dans une bibliothèque, Lucie aurait mis sa main au feu que c'était une Top Model. Quelle différence de la rencontrer dans une bibliothèque ou dans la rue me direz vous ! Et bien, en fait, pour être sincère, nous savons tous pertinemment que les Top Model ont tout dans le corps et rien dans le ciboulot. Et sa, Lucie le savait très bien.
Enfin, après avoir pris une grande inspiration, la petite fille dit :


« Les vampires sont des êtres magnifiques. Ils sont intelligents, beaux (enfin, cela dépend du siècle du livre), rapide et fort. Incroyablement fort. Est-ce qu'il me font peur ? Bien sur que non !! Les vampires peuvent-être imposant, je vous l'accorde, mais … Ils sont très intéressants à étudier. Lucie s'arrêta un instant pour reprendre sa respiration, et rajouta, malicieuse et avec une pointe d'ironie : D'ailleurs, si vous avez l'occasion d'en rencontrer, faîtes moi signe ! »


Jade était si belle ! Lucie adorait sa robe mais jamais elle ne se serait permis de lui avouer. D'ailleurs si Lucie avait du lui dire tout ce qu'elle adorait déjà chez la jeune femme, ça aurait été long. Très très long. Déjà, rien qu'à sa façon de ressembler tant à vampire et sa façon de se tenir, Lucie la vénérait. Soudain, Lucie, prit dans son élan, déclara, sans même réfléchir :


« Au fait, pourquoi avez vous des yeux de couleur si étrange ? Est-ce des lentilles ? »


Elle se mordit rageusement les lèvres, comme si ce geste pouvait avoir effacé ce qu'elle venait de dire … Après tout, on peut toujours croire aux miracles !!

Ouais, je t'es pas trop fait attendre xD
Mais par contre, c'est complètement pourris. Prend ton temps pour me répondre surtout (:

[Alleluia ! J'ai ENIN répondu à notre rp ! Bien que se soit pas terrible ...]

Lucie ne crut pas un mot de l'histoire que lui racontait la seigneuresse. Cependant, un coup d'œil au regard froid que lui lançait cette dernière suffisait à faire taire n'importe qu'elle personne un peu trop curieuse. La petite fille s'abstient donc de tout commentaire, c'était plus sage comme cela.
Lucie était tout de même prête à demander -au péril de sa peau ? le doute était permis- quel était le nom de cette fameuse maladie quand une ampoule éclatante apparue au dessus de sa tête : Et si notre petite Lucie avait en face d'elle un vampire ? Si la petite Kylerman disait cela à quelqu'un, il la croirait folle et ne mettrai pas longtemps à appeler l'hôpital psychiatrique. Mais, venant d'elle, une réflexion de ce genre n'était pas si inhabituelle qu'elle pouvait l'être pour d'autres personnes plus "classique" enfin, de personnes qui ne croient pas au surnaturelle ... Lucie, tout le monde autour d'elle -autrement dit sa mère & sa gouvernante- savait qu'elle croyait au surnaturelle. Elles ne s'en étonnaient même plus désormais ...

Lucie fut tout de même un peu déçue par le discours de Jade. Si on l'écoutait, les vampires étaient des monstres et ne méritaient pas que l'on s'intéresse à eux. Une attitude qui réconforta Lucie un petit peu plus dans l'idée que la seignereusse était une vampire. Sa, c'était avant que notre petite fille s'aperçoive de la posture de Jade. En effet, cette dernière eu le visage déformé par un rictus d'une sauvagerie hors du commun, ses lèvres joliment dessinées furent retroussées sur des dents éclatantes de blancheur et ... Aiguisées. Lucie se surprit à trembler, encore plus quand elle entendit le feulement de la demoiselle. Elle ne savait pas qu'elle attitude adopter : celle qui n'avait rien vu -ce qui était, quand on était là ou était Lucie, à priori impossible- ou celle qui .... Qui quoi justement ? La première attitude n'était pas du tout intéressante car Lucie savait très bien que la conversation allait s'arrêter à 'Si vous le dîtes. Bon, je vous laisse, au revoir !'. Or, Lucie voulait se faire des amis et cette attitude ne lui ressemblait pas. Elle prit donc son courage à deux mains et, désormais certaine que la seignereusse était une vampire, dit :

" Madame la Seigneuresse, je vous admire. Être une vampire ne doit pas être facile, même si j'adorerais en être une. Vous n'êtes pas des monstres et vous n'êtes pas obligés de tuer n'importe quel être vivant sur votre passage ! Vous pouvez tuer que les méchants, par exemple les tueurs en série, les cambrioleurs ... Vous devriez même aller dans les prisons pour les manger ! Si vous le voulez, moi-même et ma gouvernante pourrons vous y emmener ! Vous avez un téléphone portable sur lequel nous pourrions vous joindre pour se trouver un jour de congé commun ?"

Et voilà qui était fait. Lucie s'était emballée et avait oublié sa peur. Cette joie allait-elle la perdre ? Possible. Allait-elle lui apporter des moments de bonheur dans le futur ? Possible également. Vous l'aurez compris, tout était possible, tout dépendait de la réaction de la seigneuresse. Lucie croisait secrètement les doigts, même si elle n'avait jamais vraiment cru à cette méthode qu'elle qualifiait de 'douteuse'. Mais, après tout, elle n'avait rien à y perdre, l'espoir fait vivre !