Le seul moyen de se délivrer d'une Tentation, c'est d'y céder.
Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.
[Oscar Wilde]
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| | | ♦ Jade C. Von Nospher - Seigneuresse ♦ |  |
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Jade C. Von Nospher
I'm just a crack in a crystal ball.
Nombre de messages : 1065
Age : 29
Localisation : Lyon
Personnage(s) : Jade Castellano Sueñez Von Nospher {Ashley Greene}
Humeur : =D
Date d'inscription : 01/03/2009
Feuille de personnage
Rang de formalité: Seigneuresse
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| Sujet: ♦ Jade C. Von Nospher - Seigneuresse ♦  Ven 16 Avr - 14:22 | |
| 『First Who : General Informations』
  The crack in the crystal ball... ■ NOM : Castellano Sueñez Von Nospher ■ PRENOM : Jade ■ SURNOM : Aucun, et n'essayez jamais de lui en donner si vous tenez à votre tête. ■ ÂGE : 23 ans ; 507 ans ■ SEXE : Femme ■ DATE & LIEU DE NAISSANCE : Année 1503, Espagne 『Second Who : Officialdom』
■ GROUPE (Vampire, Loup-Garou, Humain, Hunter) : Vampire ■ RANG de formalité : Seigneuresse ■ RANG personnalisé : I'm just a crack in a crystal ball. ■ ESPACE PERSONNEL : // ■ METIER/ETUDES : Aucun 『Third Who : Small Particularities』
■ SIGNES PARTICULIERS ( facultatif) : Aucun ■ DON ( uniquement si Vampire) : Télépathie 『Fourth Who : A Few More Of Specifics』
■ CARACTERE : Jade, malgré son physique, n’est pas parfaite. En vérité, elle est tout ce qu’il y a de plus cruel, sanguinaire et mauvais. Elle n’hésite pas à inventer de nouvelles tortures dès que l’occasion se présente, preuve qu’elle peut avoir énormément d’imagination, ce qui définit plutôt bien son côté cruel. Son Don ne l’empêche pas d’aimer la souffrance des autres, au contraire, plus elle la ressent, mieux elle se sent. C’est d’ailleurs son Don qui l’a rendue ainsi : elle ne sait pas comment l’arrêter, donc elle entend toutes les pensées à sa portée, même les plus ignobles. Ayant grandi et vécu toute sa vie dans le luxe, elle est facilement colérique et capricieuse. Ses pulsions la mènent souvent à une bagarre ou à des ennuis, mais une fois qu’on la connait, on n’y fait plus trop attention. La violence est quelque chose qu’elle tient depuis sa transformation, bien qu’elle fût déjà plutôt mauvaise de son humanité. Elle aime la provocation, en particulier jouer avec les hommes avant de les tuer. C’est une sorte de passe-temps lorsqu’elle s’ennuie. Plutôt lunatique, elle a tendance à changer d’humeur rapidement. Mais Jade a aussi quelques qualités, comme tout être vivant dans ce bas monde. Elle sait persuader quiconque de faire ce qu’elle veut, car elle trouve facilement les bons arguments. Elle n’a peur de rien, bien que son audace l’amène le plus souvent à des problèmes. Bien que froide au première abord, elle peut pourtant tomber amoureuse si elle rencontre l’âme sœur, bien que ce jour ne soit pas encore venu. Elle l’attend en silence, sans en parler à personne… ■ PHYSIQUE : Jade a l’apparence d’un petit bout de femme de 23 ans. Elle mesure 1m70 pour une cinquantaine de kilos seulement. En effet, sa silhouette est fine et élégante, son corps tel celui d’une déesse est sculpté à la perfection, ce donc elle est particulièrement fière. Elle aime que les hommes la désirent, qu’ils fantasment sur elle un moment avant qu’elle ne leur suce le sang jusqu’à la dernière goutte. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle tient à garder sa féminité en s’habillant de vêtements moulants et décolletés, le plus souvent sombres. Jade n’est pas le genre de fille à porter des couleurs sur elle, exception faite pour le rouge. Sa peau est d'un blanc neigeux rappellant celle des morts. Elle porte une magnifique chevelure brune longue jusqu’à la moitié de son dos, ondulante et rebelle mais à la fois glamour et sexy. Ses yeux sont grands, ornés de cils noirs comme sortis d’une publicité pour un mascara, et d’un rouge ni trop sombre, ni trop clair. Son nez est fin et droit, inutile d’y chercher le moindre défaut, ce serait perdre son temps. Quant à sa bouche, elle est d’un rose naturel qu’elle teint généralement d’un rouge à lèvre de la couleur du sang, aux traits tendres et sensuels. Son visage et son corps semblent en parfaite harmonie : tout en finesse. 『Fifth Who : The Deepest Truth』
■ HISTOIRE : {voir plus bas} ■ LIEN(S) : 
(C) Acide Edulcoré |
Les Von Nospher sont comme sa véritable famille, si on s'imagine ce que le mot "famille" peut signifier pour elle. Elle aime qu'on fasse attention à elle, à condition qu'elle garde un minimum d'autonomie. Si l'un d'eux venait à la trahir ou à lui faire du mal, elle le n'hésiterait pas à le tuer sur le champ sans aucun remord. Elle n'a que peu de vrais amis et ne fait confiance à personne.
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(C) Poison |
Kathleen Stevenson est la meilleure amie de Jade. Elles se sont connues une semaine après la transformation de Jade, mais elles se sont séparées pour aller voyager. A son retour en Angleterre, elle a tué un Seigneur pour sauver la vie de Jade, et cette dernière lui en est éternellement reconnaissante. Elle est ensuite partie avec Kellan, mais ils seraient tous les deux de retour, paraît-il.
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(C) Sushii |
Kellan Scotten est un ami de Jade. Elle l'a toujours trouvé mignon, mais elle ne l'avouera jamais à personne. Il est avec Kate, et elle ne veut pas faire de mal à son amie. Elle adore son sens de l'humour, c'est d'ailleurs l'un des rares qui arrive à la faire rire. La dernière fois qu'elle l'a vu, il venait de lui sauver la vie. Il a ensuite quitté l'Angleterre, mais il serait récemment revenu.
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『The Last Who : The Real Yourself』
|| Votre Pseudo : Saphira || Votre âge : 15 years old || Êtes vous un garçon ou une fille ? ♀ || Combien de fois venez-vous par semaine ? Tous les jours sauf exception || Comment avez-vous découvert ce forum ? Ca fait un an que je suis ici, je m'en souviens plus !^^ || Votre niveau d'activité [sur le forum] sur une échelle de 1 à 10 : 8/10 || Exemple de RP : || Avez-vous lu le règlement ? J'sais pas, j'ai bien envie de me rebeller aujourd'hui... J'rigole, bien sûr que je l'ai lu !  || Code : Auto-validation, vive la toute puissance de la modération !! =D
Dernière édition par Jade C. Von Nospher le Sam 29 Mai - 18:16, édité 10 fois | |
| | | | Jade C. Von Nospher
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| | Sujet: Re: ♦ Jade C. Von Nospher - Seigneuresse ♦ Ven 16 Avr - 14:23 | |
| THE JADE'S TRAGIC STORY  The princess and her white horse Je pense qu’il est inutile de me présenter. Mon nom est connu et craint de tous. On m’appelle le plus souvent Seigneuresse. Mon nom complet est Jade Castellano Sueñez Von Nospher. Je garde mon nom de famille humain par principe, comme pour ne pas l’oublier. En effet, je ne suis pas humaine, loin de là. Je suis un vampire, la reine des vampires, une des plus craintes. Aucun humain ne connait mon identité, d’ailleurs je ne suis sur aucun registre – mon nom n’apparait nulle part, hormis sur mon certificat de décès. Je suis née en 1503 en Espagne, en Catalogne je crois, mais je ne me souviens plus du jour ni du mois exacts. Mon enfance est floue, je me souviens juste être née dans une famille riche. Mes parents, je ne les quasiment jamais vus. A l’époque, le père ne s’occupait pas de ses enfant – c’était même déconseillé -, et ma mère était trop occupée à flirter avec des hommes qu’elle se souvenait à peine de sa fille, qu’elle avait baptisé Jade à sa naissance pour ses yeux verts émeraudes. Je fus traitée telle une princesse, la plus heureuse des petites filles orphelines dont les parents étaient toujours vivants, comme j’aimais tant le dire. Les autres enfants bavaient devant ma beauté hors du commun, mes belles robes et mes bijoux. Je prenais des cours particuliers, et j’appris rapidement à jouer aux échecs, jeu auquel j’étais particulièrement douée. J’appris également à lire et à écrire, et je travaillais tout particulièrement les langues étrangères telles que le latin, l’italien et l’anglais – langues qui ont bien changé de nos jours. Bref, j’étais fière, et il y avait de quoi. J’avais tout pour plaire, et c’est toujours le cas d’ailleurs. Belle, intelligente et riche, tels étaient les attributs de la fille parfaite.
C’est pour cela que je me mariai jeune. A seize ans, on organisa mon mariage. Je vis pour la première fois mon fiancé devant l’autel, mais à l’époque, c’était tout a fait normal. C’était un homme vieux, laid mais riche. Mon père l’avait choisit dans le but de gagner de l’argent. Cependant il était fort bien élevé, très galant, mais un peu trop obscène par moments. Nos noces se passèrent normalement, mais sans amour ni attirance entre lui et moi. Trois ans plus tard, j’accouchai d’une petite fille, Carmen Castellano Velasquez, petite sœur de mon premier fils Antonio. Je fis de larges préférences pour « la petite dernière », qui me ressemblait beaucoup, tandis que mon fils me faisait beaucoup trop penser à son père. Carmen était aussi belle que moi, et sans doute tout autant intelligente. Je passai quatre ans à m’occuper d’elle comme d’une princesse, avec l’amour inconsidéré que peut avoir une mère pour sa fille. Elle était la meilleure chose de ma vie, ma raison de vivre pour tout dire. Mon époux n’étant plus souvent là depuis sa naissance (je le soupçonnais d’être déçu par le sexe de l’enfant), elle était ma seule famille. Malheureusement, le destin me l’arracha un matin d’hiver. Je fus réveillée par une servante affolée aux yeux rouges débordant de larmes. Elle me tira dans la cuisine, où je découvris le spectacle le plus effroyable de ma vie Le corps de Carmen était étalé au sol tel une poupée désarticulée. Les restes d’un verre brisé entouraient une de ses mains. Son teint était blanc livide, et ses yeux vitreux étaient grands ouverts dans le vide. On l’avait empoisonnée. Un traître était parmi nous. Je m’évanouis sous le coup du choc.
J’émergeai de l’obscurité un peu plus tard. Dès que mes yeux s’ouvrirent, un flot d’images et de chagrin me bouleversa. J’éclatai en sanglots, inconsolable. Alertée par mes pleurs, une servante – pas celle qui m’avait réveillé plus tôt, j’appris plus tard qu’elle était trop choquée pour travailler à nouveau chez moi – vint a mon chevet, un mouchoir en tissu à la main. Je passai toute la journée et toute la nuit à pleurer sur mon sort, exigeant tout de même que mes servantes se relaient pour rester à mon chevet. Je ne voulais pas être seule en ce jour de deuil. Chacune me tenait la main avec compassion, mais je sentais celle lueur de pitié au fond de leurs prunelles. Le lendemain, il fallut préparer l’enterrement, épreuve dont je me remis avec autant de difficulté. Tout passait très lentement, je ne tins qu’une semaine. Ce soir-là, je fis mine de me coucher tôt. J’avais caché un couteau de cuisine sous mes vêtements de nuit. Généralement, une servante passait pendant la nuit pour vérifier que j’allais bien. J’avais demandé à ma plus belle servante, Rosalyn, de passer ce soir-là. Cette femme était plus belle que moi, j’avais toujours été très jalouse d’elle. Son visage ne comportait aucun défaut, et ses yeux dorés avaient quelque chose de chaud que je n’aurais jamais. Ainsi fut-elle surprise lorsque je lui demandais de passer dans deux bonnes heures pour vérifier que je dormais. Puis je fermai la porte de ma chambre à clé, m’allongeai dans mon lit et sortis le couteau. Je voulais rejoindre ma fille par n’importe quel moyen. Ainsi, je m’entaillais les veines sans ressentir la moindre douleur physique. Mon cœur, lui, souffrait désespérément. Je fermai les yeux, attendant la mort en face. Lorsque je vis enfin ce fameux couloir de lumière blanche, on me tira en arrière. Cette fois-ci, la douleur était bien physique, et elle m’emmenait loin de cette douce chaleur. Je tendis la main, mais trop tard, j’étais trop loin. Je revins au noir complet, l’obscurité inquiétante qui me rongeait depuis une semaine. Ma souffrance se répondit lentement dans tout mon corps. C’était donc ça, la mort ? La douleur ? Après tout, la vie commençait bien pas ça, pourquoi pas la fin aussi ? Je sombrai à nouveau dans l’inconscience, cette pensée noire en tête, priant le Seigneur pour pouvoir voir ma fille.
  When the dream is falling down
Ma souffrance disparut au bout de trois jours. Je me réveillais dans un état second, dans un abri de jardin ou quelque chose qui s’y rapproche, bien loin du luxe auquel j’étais habituée. Rosalyn se leva doucement dès qu’elle me vit bouger. J’ouvris soudainement les yeux et me levai en moins d’une demi-seconde. Je ne me serais jamais crue si rapide. Ma gorge me brûlait, j’avais très soif mais un verre d’eau ne me faisait pas envie. Ma main s’était portée à mon cou, ce dont ma servante s’aperçu. Elle prit une coupe dorée posée sur un petit guéridon et me la tendis, un léger sourire aux lèvres. Je reniflai le liquide rouge. Du sang. Pourtant, je bus tout d’une traite, et j’avais même encore soif après. Mais Rosalyn ne me donna pas l’occasion de parler, car ce qu’elle avait à dire était beaucoup plus important.
« Maîtresse, j’ai à vous parler. J’ai voulu vous sauver, alors je vous ai transformé. Vous êtes comme moi à présent. Vous buvez du sang. Vous êtes un vampire. »
Une colère auparavant inconnue monta en moi sans prévenir. Je savais qu’elle avait raison, et pourtant, j’avais du mal à y croire. Bien sûr, j’avais déjà entendu parler de vampires, mais en tant que mythe. Jamais je n’aurais cru qu’ils existaient vraiment. Le pire, c’était ce flot de paroles que la jeune femme déversait. Pourtant, en regardant plus près, je m’aperçus qu’elle ne bougeait pas les lèvres. D’autres voix me parvenaient, mais de trop loin pour que je puisse les comprendre. Je me souviens aussi avoir eu cette irrésistible envie de tuer tout ce qui bougeait.
« …bientôt, sa tristesse va devenir de la colère. C’est toujours le cas lors d’un deuil. Il va falloir l’obliger à rester loin des humains pendant au moins un an. De toute façon, on pourrait trop facilement la reconnaître. Qu’est-ce qui m’a pris de faire ça ? J’aurais dû la laisser mourir. »
L’image d’une jeune femme dans son lit, les draps tâchés de sang, s’afficha dans mon esprit avec une netteté destabilisante. C’était moi, la femme à moitié morte, la suicidée. J’en hurlai d’horreur, cette fois-ci. Aussitôt Rosalyn se retrouva à côté de moi, inquiète par mon comportement apparemment peu banal. Si seulement elle pouvait savoir ce que je ressentais ! Je me bouchai les oreilles telles une enfant ne voulant pas écouter les ordres de sa nourrice. Pourtant, les voix étaient toujours là, elles me hantaient inlassablement. Mon souffle se fit heurté.
« Où sommes-nous ? » murmurai-je faiblement. « Qui sont-ils ? »
« Maîtresse, nous sommes au milieu des bois, il n’y a personne. Qu’entendez-vous ? »
« Vous, et des personnes loin que je ne connais pas. J’ai mal. »
Je serrai les dents en appuyant d’avantage mes mains comme mes oreilles.
« Entendez-vous cela Madame ? »
Elle n’avait pas bougé les lèvres. C’était à nouveau dans ma tête. J’allais exploser.
« Je ne veux rien entendre ! criai-je à plein poumon. »
« Maîtresse, vous avez un Don. C’est courant chez nous autres, les vampires. Visiblement, vous entendez les esprits. »
Elle fit ce léger sourire qui me donnait envie de lui arracher la tête. Je n’étais pas d’humeur à plaisanter, et pourtant je savais qu’elle avait raison. En fait, tout ce qu’elle disait était toujours juste, il était impossible de douter d’elle. J’en déduisis qu’elle aussi, devait avoir un Don. Je finis par m’habituer au bruit constant qui me broyait le crâne, et elle put enfin m’expliquer tout ce que je devais savoir avant de pouvoir sortir. L’écouter m’étais difficile, à cause de ma soif. Lorsque Rosalyn eut fini, elle m’accompagna hors de la petite cabane. Le soleil se couchait, ses derniers rayons orangés nous éclairèrent un moment avant de disparaître. J’en profitai pour admirer ma nouvelle peau : plus blanche, différente, et surtout brillante au soleil. Etrange, mais magnifique. Ma servante me tira jusqu’au milieu de bois. Mes instincts se mirent automatiquement en marche. Un battement de cœur dans l’arbre au dessus de moi m’indiquait qu’il y avait un oiseau, malheureusement pas assez gros pour la quantité de sang qu’il me fallait. Il y avait un troupeau entier de cerfs ou quelque chose comme ça à environ un kilomètre, mais eux non plus ne me faisaient pas saliver. Ce que je voulais, c’était les propriétaires de voix que j’entendais. Je savais où les trouver précisément. Je me mis à courir, suivie de Rosalyn. Celle-ci était beaucoup plus lente que moi, un avantage des nouveau-nés. Je la semai avec facilité. Ma cible – une jeune fille d’environ quinze ou seize ans – n’était plus très loin maintenant. Je savais quoi faire, comment agir. J’étais devenu un animal. Je sautai sur l’adolescente avec une agilité féline, et je bus tout son sang jusqu’à la dernière goutte. Elle était bien meilleure que le sang que Rosalyn m’avait offert quelques heures plus tôt. J’abandonnai sans remord le corps de ma victime et je m’enfuis mais semer ma servante, devenue un peu trop collante à mon gout. J’en voulais à la Terre entière pour le meurtre de ma fille, resté non-élucidé. J’étais atteinte d’une rage meurtrière et rien ne pouvait plus m’arrêter. Rien, sauf une seule chose : les Von Nospher.
  A new life always begin in the shadows.
Rosalyn n'avait pas eut le temps de me parler des Von Nospher, j’ignorais jusqu’à leur existence. Notre rencontre s’est faite environ une semaine après ma transformation, j’avais toujours cette colère stupide qu’ont les vampires nouveau-nés. Je ne prenais pas la peine de cacher les corps drainés de leur sang de mes victimes, ce qui commençait à faire écho jusque dans les villages voisins. On parlait d’un animal sauvage. S’ils savaient qu’ils parlaient d’une des plus ravissantes créatures de la Terre ! Bref, je fus donc bien surprise d’être attrapée par deux vampires, une femme petite et blonde et un homme grand, brun et costaud. Je me déchainai contre eux avec hargne, mais l’homme était trop fort. J’entendis ses pensées malgré moi. Il parlait espagnol, ce qui m’arrangea la tâche.
« Dommage, une si jolie fille… Si elle avait un Don, elle aurait pu avoir la vie sauve. Kate ne doit pas être enchantée non plus. »
Je continuai à me débattre avec force, mais il avait enfermé mes poignets dans l’une de ses énormes mains. La deuxième servait à maintenir mon cou en place. La position n’était pas très confortable, mais je fis avec.
« Je… J’entends les pensées. J’ai un Don. »
Kate et l’homme brun s’échangèrent un regard. Kate pensait à ce que leur avait dit leur chef : si j’avais un don, je devais les rejoindre à Resway. L’homme, nommé Kellan, desserra son étreinte sans pour autant me lâcher, sait-on jamais. La femme blonde se planta devant moi, et nous nous toisâmes de longes secondes avant qu’elle ne déclare :
« Prouve-le. »
« Vous pensez que je mens. »
« Ca, ce n’était pas bien difficile à deviner. »
Kellan resserra à nouveau sa poigne autour de mon cou et de mes poignets. J’avais du mal à respirer, heureusement que ce n’était plus un besoin vital pour moi. Il fallait que je me concentre d’avantage, pour sauver ma peau. J’ouvris mon esprit à celui de l’inconnue en face de moi. J’avais cessé de me débattre comme une sauvage, j’étais désormais immobile telle une statue de pierre, les prunelles fixées sur la belle blonde.
« Vous comprennez, si vous m’entendez, que votre vie dépend de votre prochaine phrase. Je n’aime pas faire ça, mais j’y suis forcée, tout comme mon ami Kellan. Nous n’avons pas le choix, nous exécutons les ordres de nos Seigneurs. »
« Vous n’êtes pas obligés d’exécuter les ordres. Vous êtes libres, non ? Chacun est libre de faire ce qu’il veut quand il le veut. J’ignore qui vos Seigneurs, mais ils ne m’impressionnent point. »
Kate hocha la tête en jetant un regard indescriptible à Kellan. Ce dernier ne me retint plus que par les poignets, mais je savais que je pouvais m’échapper très facilement. Depuis le début, j’avais remarqué que j’étais nettement plus forte que lui, malgré ses muscles impressionnants. Ils me conduisirent à une sorte de calèche tirée par deux chevaux blancs et conduite par un troisième vampire blond qui me jeta un regard dédaigneux. Certes, je n’étais pas au plus haut de ma beauté : depuis ma transformation, je ne m’étais plus occupée de moi. Mon corps était devenu un cadavre vivant. Mes cheveux bruns étaient emmêlés et sales, mes habits étaient déchirés et sentaient mauvais, et j’avais quelques tâches de sang ici et là qui ne passaient pas inaperçu sur ma peau neigeuse. L’avantage, c’était que personne ne reconnaissait la femme riche et distinguée que j’étais à peine quelques jours auparavant. J’étais devenue sauvage, cruelle, dévoilant une autre facette de ma personnalité que je n’aurais jamais imaginé. J’ignore combien de temps ai-je passé entre ces deux inconnus à bord de cette calèche, mais le voyage me parut interminable. Il dura plusieurs jours, et parfois même plusieurs nuits. Nous ne nous arrêtions que pour faire reposer les chevaux, seuls êtres vivants qui voyageaient avec nous. Ils ne se nourrirent qu’une seule fois, et bien sûr personne ne pensa suffisamment à moi pour me proposer la moindre goutte de sang. Un matin, nous quittâmes la calèche pour un bateau. Je devinai que nous étions en France, et que nous prenions un navire pour l’Angleterre. Là encore, le voyage pris un temps fou. Les secondes passaient au ralenti, d’autant plus que je ne dormais pas. Après avoir traversé la Manche, nous reprîmes une calèche vers le nord, et je commençais à sentir notre lieu de destination arriver au fur et à mesure que Kate et Kellan se crispaient d’inquiétude. Leurs Seigneurs ne devaient pas être des tendres, et mes doutes se confirmèrent lorsque je fouillai en tout discrétion dans les têtes des vampires qui m’accompagnaient.
Nous nous arrêtâmes enfin dans une ville calme, qui semblait être le bout de notre long voyage. On me fit entrer dans un château, ou plutôt une forteresse, bien typique à l’époque. Mes deux gardes du corps – en quelque sorte, j’aurais pu aussi les appeler bourreaux – me présentèrent à trois hommes. C’était donc eux, les Seigneurs. Trois vampires assis sur des sortes de trônes en or, comme des rois. Leurs pensées, pleines de sang et d’horreur, me rappelèrent ma soif. Mes yeux me trahissaient, je les baissai immédiatement, mais il était trop tard. Je les entendis jubiler intérieurement, se demandant comment ils allaient se débarrasser de moi, comment ils allaient me faire souffrir. Ils ignoraient encore mon Don, même s’ils savaient que Kate et Kellan ne m’avaient pas laissée vivante pour rien. Mon anglais n’était pas mauvais, mais loin d’être parfait. Il fallait que j’agisse maintenant.
« Bonjour mes Seigneurs » fis-je d’une voix mielleuse en esquissant une révérence.
« En quel honneur avons-nous une si jolie jeune femme parmi nous ? » demanda l’un d’eux.
Je compris immédiatement son sous-entendu. Il voulait aller droit au but.
« Mon Don, Seigneur. Je lis dans les esprits. »
Je fis ce charmant sourire qui adoucit n’importe quel homme. Cela marcha moins bien que je ne l’espérais, mais c’était déjà mieux. Je sondais l’esprit de l’homme du milieu, qui ne m’avait pas quittée des yeux depuis mon entrée et qui avait affiché un sourire satisfait depuis que j’avais annoncé mon Don de télépathie.
« Elle pourrait nous être très, très utile. Mieux vaut la laisser en vie, pour le moment. Je suis sûr qu’elle va accomplir des miracles ! »
L’homme de droite, celui qui m’avait parlé, pensait à peu près la même chose, mais avec plus d’informations.
« On pourrait lui demander d’espionner certaines personnes à notre compte. Comme par exemple savoir qui nous a trahit pour dévoiler aux hunters notre précédente résidence… »
Le troisième homme pensait à quelque chose d’autre, qui ne m’intéressa pas suffisamment pour que je ne le retienne.
« Nous allons nous retirer pour parler de votre cas, m’annonça l’homme du milieu. A tout à l’heure… »
Ils se levèrent comme un seul homme et se réunirent dans une petite pièce à part, qu’ils fermèrent derrière eux. Malgré les épais murs qui nous séparaient, je pouvais entendre leurs murmures. J’étais dans les têtes de chacun, tour à tour. Deux d’entre eux voulaient me garder, et essayaient de convaincre le troisième, qui était toujours le plus intéressé des Seigneurs. Finalement, ils prirent une décision et ressortirent. Ils s’assirent à leurs sièges respectifs et l’homme du milieu m’annonça la nouvelle, que je connaissais déjà.
« Nous te laissons la vie sauve, à condition que tu résolves une énigme. Je veux que tu trouve le traître parmi nous, et que tu le dénonces. »
« Kate, Kellan, emmenez la demoiselle au garde-manger. » proposa l’homme de droite, un sourire sarcastique aux lèvres.
Les deux vampires me firent signe de les suivre, et c’est avec une joie non-dissimulée que je quittai la salle. Je savais que j’allais enfin me nourrir, et l’idée me faisait jouir d’avance. Les deux vampires me conduisirent à travers les couloirs du château, me tenant par les coudes. Ils me tenaient par principes, mais nous savions tous les trois que j’allais les suivre, tant qu’il y avait un humain à croquer à la clef. Plus nous avancions, plus j’entendais des cœurs battant la chamade, des murmures inquiets ou encore des souffles réguliers. Du venin se déversa dans ma bouche, chose dont je n’avais pas encore pris l’habitude, mais j’y prêtai à peine attention. Enfin, nous nous arrêtâmes devant deux larges portes en bois massif où d’autres vampires semblaient nous attendre. L’un d’eux déverrouilla l’entrée, et une dizaine de vampire – moi, Kate et Kellan compris – se jetèrent sur les humains à l’intérieur, qui eurent à peine le temps de crier. J’en dévorai deux à moi seule, tellement j’étais affamée.
Le repas terminé, mes deux gardes me reconduisirent dans la grande salle des trois Seigneurs, mais cette fois-ci, ils me laissèrent dans un coin avec l’ordre de ne pas bouger. Je savais ce qui me restait à faire : écouter les pensées des personnes qui allaient entrer. Les trois premiers ne savaient rien de l’histoire. Le quatrième avait des doutes sur une personne. J’en informais les Seigneurs dès sa sortie. Ils firent entrer une jeune femme brune nommée Caroline. Elle avait un don de persuasion très efficace, mieux valait éviter de la regarder dans les yeux. Elle tenta d’envoûter les Seigneurs, mais ceux-ci connaissaient pas son Don, ils ne la regardaient jamais en face. C’était elle, la coupable. Elle s’était fait attrapée par des hunters, qui l’avaient torturée jusqu’à ce qu’elle avoue. A cause d’elle, des dizaines de vampires ont été tués. Dès sa sortie, j’expliquai cela aux Seigneurs. Ils la firent rentrer à nouveau, et l’un des Seigneurs, celui du milieu, lui arracha la tête sous mes yeux. Il alluma un feu et brûla le corps. Ce fut le premier vampire mort que je vis, mais certainement pas le dernier. Ce fut le début de ma fascination pour la mort. Après être passée par le suicide et avoir tué plusieurs humains, je découvris le bruit que faisait un vampire lorsqu’on lui arrachait la tête. Cela me donna envie d’essayer. Je découvris une nouvelle facette de ma personnalité : mon côté noir.
  Hungry for Power
Il me fallut attendre bien longtemps avant d’arriver au stade de vampire accompli de la garde seigneuriale. Il me fallut déjà une centaine d’années avant d’être calmée de mes pulsions de jeune vampire. Je développai rapidement mon Don, l’étendant sur une trentaine de kilomètres si je reconnaissais facilement la voix de l’individu que je cherchais. Bien sûr, plus la personne était proche, mieux je l’entendais. Je me perfectionnai en anglais, l’entendant dans toutes les têtes des gens qui m’entouraient. Je n’en oubliai pas pour autant mon passé, mes blessures s’étaient refermées mais risquaient de s’ouvrir à tout moment. Ca, personne ne s’en rendaient compte, d’ailleurs je n’en parlai pas une seule fois avec qui que ce soit. Je n’avais confiance en personne, et c’est sans doute pour cela que j’avais très peu d’amis. Je m’entendais bien avec Kate et Kellan, qui finirent ensemble et décidèrent de partir voyager, loin de l’Angleterre. Je fus à nouveau seule, et mes idées devinrent d’autant plus sombres. J’avais des projets, que je n’allais pas tarder à accomplir.
Pour cela, je me débrouillai pour être la meilleure aux yeux des seigneurs. Je travaillais nuit et jour à l’aide de mon Don pour dénicher les hunters. Je donnais leurs adresses aux Seigneurs, qui se chargeaient de les éliminer par surprise. Lorsque je crus le bon moment pour agir, je proposai à l’un des Seigneurs une petite chasse amicale, rien que lui et moi. Je l’emmenai dans une allée étroite et sombre où la plupart des vampires trainaient. Là, je sortis une arme chauffée à blanc utilisée par les hunters. C’était une dague, car je ne pouvais prendre d’épée, ça n’aurait pas passé inaperçu. La bataille commença, où le Seigneur voulut retourner la dague contre moi. J’avais choisis le Seigneur que je voulais : le plus facile, le moins musclé des trois. Il n’en était pas moins agile, et notre combat dura un moment sans qu’aucun de nous deux ne prenne le dessus. Soudain, un couteau fumant transperça le dos du Seigneur, qui s’effondra dans mes bras, mort. Ebahie, je vis Kate et Kellan courir dans ma direction.
« Vite, on a pas beaucoup de temps ! Quelqu'un peut débarquer à n'importe quel moment ! » cria Kate.
Kellan était déjà sur le dos de l’homme, les deux mains placées sur sa tête. Je restai une minute trop surprise pour dire quoi que ce soit. Le vampire lui arracha la tête, et cherchait des yeux quelque chose pour faire un feu. Kate mis le corps dans une benne à ordures. Je tendis un paquet d’allumettes à son compagnon – j’avais tout prévu. Il s’en empara et en craqua une. Il laissa tomber le feu sur le corps de l’homme. Kate m’attrapa par le poignet et commença à courir, m’obligeant à la suivre. Kellan était déjà devant, se retournant parfois pour vérifier qu’on le suivait toujours. Il s’arrêta devant une petite maison abandonnée dont les fenêtres avaient été barricadées pour empêcher les clochards d’entrer. Il passa par derrière, où il trouva une petite porte qu’il explosa d’un coup de pied. L’intérieur était sale et poussiéreux, jonché de toiles d’araignées et où on entendait les rats courir, à la recherche de nourriture. La pièce sombre et froide empestait le moisi et l’humidité. Je refusai d’y entrer, mais Kate et Kellan m’y forcèrent.
« Aucun vampire ne doit repérer notre odeur. » expliqua la jeune femme aux cheveux dorés.
J’entrai à contrecœur. Kellan referma la porte derrière nous, ou du moins ce qu’il en restait. Les meubles étant trop instables, nous nous assîmes à même le sol. Au point où j’en étais… Je sentais chez mes amis de l’inquiétude, et je ne tardais pas à découvrir pourquoi. Ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait pour moi.
« Comment le saviez-vous ? »
Kate et Kellan se lancèrent un coup d’œil.
« De toute façon, on ne peut rien lui cacher alors… » pensa Kate.
« Nous étions en Pennsylvanie il y a une semaine, expliqua Kellan. Un vampire qui voyait l’avenir nous a pris les mains, et il t’a vu en train d’essayer tuer le Seigneur. Mais tu n’y es pas arrivée, et ils t’ont tuée. Nous sommes donc rentrés en Angleterre, et nous t’avons suivie du château à la ruelle. On avait prévu le coup en trouvant des armes de hunters. »
J’étais plutôt impressionnée, et encore un peu sous le choc. Ils avaient changé mon destin, pour me faire vivre. Je m’étais toujours demandée qui serait prêt à mourir pour moi, j’avais désormais la réponse. Ils risquaient gros, très gros si on découvrait qu’ils avaient tué un Seigneur. J’en avais assumé les conséquences, j’étais prêt à payer les frais, mais je ne voulais pas qu’ils payent à ma place. C’était une question d’honneur.
« Qu’allez vous faire maintenant ? » demandai-je, une pointe d’inquiétude dans la voix.
« Nous allons partir, m’annonça Kate. Nous ne reviendrons plus en Angleterre, nous allons continuer à voyager et à nous faire oublier… Tu me manqueras, Jade. »
Un sourire triste élargit ses lèvres. Si elle avait pu pleurer, elle aurait éclaté en sanglots. Elle avait un peu peur. Kellan se serra contre elle, la soutenant d’une épaule. Nous restâmes quelques secondes dans un silence profond, presque gênant. Leurs pensées trottaient dans des directions différentes, mais qui se rejoignaient souvent. Je réfléchis à un moyen de rentrer au château sans attirer de soupçons. Deux ou trois personnes savaient que j’étais de sortie avec le Seigneur, je ne pouvais les tuer faute de force et pour ne pas attirer de doutes. Soudain, l’idée m’apparut.
« Je vais faire passer ça pour une attaque de hunters ! m’exclamai-je, brisant le silence. Je n’aurais qu’à déchirer mes vêtements et à leur mettre un peu de sang, et je dirais que je m’en suis sortie de justesse sans rien avoir pu faire pour le Seigneur. »
« Je pense que ça passera. » m’assura Kate.
« Il est temps qu’on parte… » chuchota Kellan.
Nous nous levâmes et nous serrâmes tour à tour dans nos bras. Puis ils partirent, me laissant à nouveau seule et abandonnée. Je pris ma dague, que j’avais auparavant rangée sous mes vêtements. Je m’en pris à un mendiant. Je lui pris son bras et y fit une large entaille, où le sang coula à flot. J’en mis un maximum sur mes vêtements puis, n’y résistant plus, je l’achevai. J’emmêlai mes cheveux, poussai un grand soupir, puis me mis en route pour le château.
Je savais que j’étais suffisamment bien placée pour être crue et entendue au sein des Von Nospher. C’est pourquoi on crut à mon histoire très facilement, et on pleura le Seigneur pendant des jours. Cependant, il fallait bien lui trouver un remplaçant, et moi qui avait vu mourir le précédent Seigneur semblait bien placée pour tenir ce rôle. Mon Don était utile, il me fallait des gardes pour assurer ma survie, et puis j’avais le bon caractère pour ce genre de « travail ». Il leur fallait quelqu’un qui n’avait pas froid aux yeux, qui n’hésiterait pas à tuer dès que l’occasion se présenterait et qui était assez fidèle pour ne pas trahir son clan. C’est ainsi qu’ils me choisirent, comme je l’avais prévu. J’avais le pouvoir, et je n’allais pas hésiter à m’en servir.
J’ai appris récemment que Kate et Kellan étaient de retour, mais je ne les aie pas encore croisés. Cela fait maintenant plus de 200 ans que je suis Seigneuresse, et que je ne les aie pas vus. J’ai beaucoup changé, et eux aussi sûrement. J’espère que notre amitié survivra à cette longue séparation, mais rien n’est plus sûr. La fin de mon histoire est loin d’être heureuse, car je ne trouverais jamais la paix éternelle. Je pense souvent à ma fille, morte il y a 500 ans. Je me dis souvent que je ne trouverais jamais l’homme de ma vie, que je n’aurais plus d’autre enfant, que ma vie est déjà finie. Bien sûr que j’aurais préféré rester humaine ou mourir, mais le destin en a décidé autrement. Les vampires ne sont-ils pas des erreurs de la nature ? Des fissures dans les boules de cristal ?
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| | | | Jade C. Von Nospher
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| | Sujet: Re: ♦ Jade C. Von Nospher - Seigneuresse ♦ Sam 29 Mai - 18:17 | |
| Je vous annonce avec satifaction que j'ai terminé. =) | |
| | | | Elizabeth H. Nightray
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| | Sujet: Re: ♦ Jade C. Von Nospher - Seigneuresse ♦ Sam 29 Mai - 18:29 | |
| J'aime. J'adore *o*
C'est une fiche absolument parfaite pour quelqu'un qui sera à la tête des Von Nospher !
Je n'ai remarquer que trois ou quatre fautes, donc je passe dessus...
Et ton rang, tu ne veux pas le coder ?
Bref, VALIDEE ! | |
| | | | Jade C. Von Nospher
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| | Sujet: Re: ♦ Jade C. Von Nospher - Seigneuresse ♦ Sam 29 Mai - 18:49 | |
| Du HTML, beurk. x)
- Code:
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| | | | Elizabeth H. Nightray
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| | Sujet: Re: ♦ Jade C. Von Nospher - Seigneuresse ♦ Sam 29 Mai - 18:51 | |
| J'aime le HTML *o* combiner des lettres et signes pour arriver à faire quelque chose d'artistique, c'est génial ! *porte*
Je te met ton rang tout de suite ~ | |
| | | | Lucie M. Winston Kylerman
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| | Sujet: Re: ♦ Jade C. Von Nospher - Seigneuresse ♦ Sam 29 Mai - 21:05 | |
| Maintenant que tu es validée et que tu as ton rang, je déplace ^^ | |
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| | Sujet: Re: ♦ Jade C. Von Nospher - Seigneuresse ♦ | |
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| | | | | | ♦ Jade C. Von Nospher - Seigneuresse ♦ | |
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