Stéphanie Andersson :
La nuit allait tomber dans moins de 2 heures.
A cet instant, le crépuscule, j'irai faire des emplettes. Mais pas n'importes quelles emplettes : une course contre la faim !
Ma seule chance de boire du sang, du vrai, pas celui des pauvres bêtes où je laisse deux petites traces dans le cou avant de les laisser galoper dans les champs, mais celui qui coule dans les veines de vampires, ou humains... Malgré que les vampires, déjà, il fallait savoir si il en existait ici !
Assise sur un rocher perdu en pleine forêt, j'essayai de rester calme, d'attendre la nuit pour pouvoir me remplir le ventre. Concentrant mes pensées sur les bruit aux alentours, j'entendit un hibou se posant au dessus de moi. A peine 2 mètres au dessus de moi...
Je pensa au chat auquel je pouvais me transformer, et je réussis du premier coup. * Comme quoi, on dirait que la faim donne des ailes ! * Je me retourna lentement, sans faire de bruit, et sauta sur le branchage où reposait tranquillement le hibou, qui frappa des ailes, et s'en alla de son perchoir. Mais je bondit, aussi vive que l'éclair, et attrapa la patte du fuyard, en plein air.
Maintenant à 10 mètres du sol, je devais faire poser cet animal. je repensa à ma forme humaine, et reprit mon apparence. Le hibou dégringola vers le sol.
J'atterit avec délicatesse sur le sol, le hibou à la main. Je plaqua l'oiseau, en me rapellant qu'ils avaient trés mauvais goût... Quel gachis d'avoir épuisée ses forces pour cette charogne ! Mais j'eue une autre idée...
Le hibou s'envola au loin, tendit que la couleur du ciel virait déjà au orange et violet. Dans mes mains reposaient cinqs plumes du hibou, les plus belles et grandes. Elles me serviraient sûrement un jour !
Le crépuscule tombait, et la nuit laissa parraître la lune et ses étoiles. C'était le moment du festin !
A la lisière de la forêt... j'hésita. Beaucoup d'enfants jouaient encore, et trop de monde était aux alentours... Que faire pour ne pas se faire reperer ? Le chat ? Non, des yeux rouges, ça le faitpas chez les humains, tout le monde partirait en voyant la menace de la malchance du chat noir... Et ma forme humaine ferait peur aussi, et des gens me reconnaitraient encore... Déjà, dans cette vile, je voyait quelques gars de mon collège, il avaient fais leur vie pendant les années où j'avais appris à être vampire. Une canon de femme, trois gamins, et une belle maison... Dire qu'il y a quelques années encore, ils n'étaient pas capable de calaculer "2 + 2"...
Mon ventre gargouillait toujours, et je devais attendre encore une heure ou deux pour manger... Mais mes canines me picotaient, et j'avais extrémement faim... Dire qu'un vampire un peu plus vieux aurait certainement foncé, pris un gamin et l'aurait vidé de son sang en trente secondes chrono...
Et moi je restait plantée là comme une imbécile.
[Qui veut venir à la rencontre d'une vampire assoifée ?]