Le seul moyen de se délivrer d'une Tentation, c'est d'y céder.
Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.
[Oscar Wilde]
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| | | Lena Grace Von Nospher |Fini| |  |
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Lena G. Von Nospher
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| Sujet: Lena Grace Von Nospher |Fini|  Ven 13 Aoû - 15:00 | |
| 『First Who : Général Informations』
■ NOM : Von Nospher
■ PRENOM : Lena Grâce.
■ SURNOM : Lena.
■ ÂGE : 15 ans d'apparence, mais 173 ans d'âge réelle.
■ SEXE : Féminin.
■ DATE & LIEU DE NAISSANCE : 17 mars 1837 à Seattle.
『Second Who : Officialdom』
■ GROUPE (Vampire, Loup-Garou, Humain, Hunter) : Famille Von Nospher.
■ RANG de formalité : Garde Seigneuriale.
■ RANG personnalisé : All i wanted was you...
■ ESPACE PERSONNEL : /
■ FAMILLE : Sa famille est morte ou disparue.
■ METIER/ETUDES : Ancienne étudiente au Collège.
『Third Who : Small Particularities』
■ SIGNES PARTICULIERS (facultatif) : Aucun.
■ DON (uniquement si Vampire) : Elle peut détecter les émotions des gens alentours et les changer.
『Fourth Who : A Few More Of Specifics』
■ CARACTERE :
Une bombe à retardement dans un corps de jeune fille. Cette phrase reste la meilleure description caractérielle de Lena. Je vais néanmoins tout vous dire sur elle.
Je pourrai dire qu’elle a une double personnalité. A moins qu’elle puisse arriver à coordonner deux caractères opposés dans un seul corps, ce qui ne serait pas impossible pour un vampire. La douceur et la mélancolie d’un coté et la force et la violence de l’autre.
La mort de sa famille donne un goût amer à sa vie souvent paisible. Malgré qu’elle ne se souvienne rien de cette partie de son existence, un poids douloureux persiste sur son cœur. Pour ça, elle n’a trouvé que deux remèdes sommaires : le temps et le mensonge. On ne peut pas vraiment qualifier la durée comme un médicament puisse qu’il n’effacera jamais la douleur, il l’adoucie, la rend plus supportable. Mais c’est bien le seul traitement acceptable.
Lena a toujours caché sa vraie nature, étant mortelle. Même à son oncle, sa seule famille, maintenant éteinte.
Elle a toujours eu une passion pour le sport, qu’il soit en groupe ou individuel, physique ou logique. Mais son jeux favori est le foot, ce qui n’est pas commun pour une jeune fille. Elle a d’ailleurs gagné la confiance de ses coéquipiers masculins grâce à son mauvais caractère et à son autorité. Je ne saurai dire si Lena a acquis ce féministe à cause de l’absence d’amies filles dans ses débuts ou si elle est tout simplement et naturellement comme ça. Elle déteste quand on la fait passer en première sous ce prétexte ou même quand on lui tient la porte. Cette phase de sa personnalité prend des ampleurs incroyables.
Contrairement aux jeunes adolescentes de son âge, Lena ne s’intéressait pas du tout aux garçons et encore moins à une future relation avec quiconque. Elle prenait plutôt les « mecs » comme des matchos qui faisaient les idiots pour se rendre intéressants.
Je ne la qualifierai pas de mûre puisse qu’au fond, c’est encore une enfant, vampire ou non. Mais elle apprend vite et compte bien se servir de cette qualitée pour s'en sortir.
■ PHYSIQUE :
La décrire ? Pour ça, il suffirait d’un seul mot : Somptueuse.
Déjà humaine, son corps gracieux et élancé, idéal pour sa passion du sport, faisait des envieux. Ses jambes longues et minces semblaient faites pour les mannequins. Chaque parcelle de sa peau était faite pour les exercices physiques et ses muscles répondaient a chacun de ses désirs sans la moindre effort. Elle n’avait pas quinze ans. Peut-être est-ce dû a l’épreuve que la vie lui a donné ? Personne ne le sait, comme elle ne le saura jamais.
Quelque chose en forme de cœur illuminait son doux visage. Sa peau était toujours bronzée, faisant ressortir sans fine bouche rosée. Son petit nez droit pointait vers le ciel, cherchant à atteindre le soleil toujours aussi brûlant. Et ses yeux couleurs noisette s’harmonisaient à merveilles avec son portrait suave. Lena avait des cheveux bruns qui descendaient jusqu’au milieu de son dos, formant des petites vagues soyeuses.
L’immortalité ne lui a pas apportée beaucoup plus que ce qu’elle avait déjà. Sa peau mate est devenue ivoire, et elle s’est endurcie devenant de la pierre. Le marron clair de ses yeux s’est transformé en un rouge vif liquide. On aurait pu tomber dedans. Des dents pointues et aiguisées sont apparues, toujours plus blanches.
Bien sur, comme les créatures de son espèce, elle était bien plus forte et rapide que les humains, mais sa sportivité la détache encore du lot.
『Fifth Who : The Deepest Truth』
■ HISTOIRE : Posts suivant.
■ LIEN(S) :
Jeune vampire végétarienne et meilleure amie de Lena. Elles ont passé une partie de leur scolarité ensemble, et on partagait le même mode de vie pendant quelques semaines, jusqu'a ce que Lena rejoigne les Von Nospher.
Vampire végétarienne et mère adoptive de Chaelsa. Elle a appris à Lena les nouvelles caractéristiques d'un vampire et l'a soutenu lors de ces débuts. Elle aime Lena comme sa propre fille.
Vampire végétarien et père adoptif de Chaelsa. C'est lui qui a transformé Ambre et Chaelsa. Il a également rensigner Lena sur les capacités des vampires, tout comme Ambre. il aime Lena comme sa propre fille.
Vampire de la famille Von Nospher. Il a découvert le pouvoir de Lena et l'a amené aux Von Nospher. C'est grace à lui que Lena à rejoint ce clan.
『The Last Who : The Real Yourself』
|| Votre Pseudo : Ambre. || Votre âge : 15 ans. || Êtes vous un garçon ou une fille ? Fille. || Combien de fois venez-vous par semaine ? 3 fois au minimum. || Comment avez-vous découvert ce forum ? Un partenariat. || Votre niveau d'activité [sur le forum] sur une échelle de 1 à 10 : Hummmmm… J’hésite entre 5 et 6… || Exemple de RP : C’est un rp sur un forum de La Guerre des Clans. Si il faut que j'en fasse un avec mon personnage, je modifie ! x) - Spoiler:
Le clair de lune inondait les collines, projetant des ombres noirs dans la quiétude de la forêt. . La lumière faiblarde des étoiles luttait contre l’oublie. La lune, aujourd’hui pleine, ne leurs faisait pas de cadeau. C’était la loi de la forêt. Le vent bataillait contre les feuilles tourbillonnantes, son seul ennemi. Les branches des arbres se battaient, telle des épées prêtes à donner le coup de grâce à l’autre. Quelques lucioles dansaient, éclairant la neige qui n’avait pas encore fondu. Le bruit sourd de l’eau fondu dégoulinant sur la terre humide était le seul de la forêt. Pourtant, une ombre se détacha du paysage, se frayant un passage entre les arbres. Aucun son ne s’échappait de ses pas. On ne pouvait pas reconnaître la couleur de son pelage, juste ses yeux d’un ambre foncé percés l’obscurité.
La mystérieuse ombre apparu enfin sous la lumière de la lune. On y reconnut Etoile d’Ambre. Elle avait une mine affreuse, le visage crispé sous la colère, le nez froncé par la frustration. Les chats de son clan avaient eu le temps de s’habituer à sa nouvelle image, mais pas la forêt. Sous ses pattes, les branches étaient brisées silencieusement et les feuilles volaient autour d’elle. Depuis le couché du jour elle avait marché sans but précis. Elle faisait des zigzags sur son chemin, comme une chatte inconsciente. C’était celle en effet. Elle était inconsciente, méconnaissable. Sous cette frustration, on sentait une souffrance profonde. Des abandons, des assassinats.
Les pas de la jeune chatte la menèrent à la forêt pétrifiée. Les arbres qui l’entouraient été mort. C’était comme si l’humeur de la chatte s’était reflétée sur son environnement. Un vague sourire illumina son visage autrefois très beau. Cet endroit qui l’avait terrifié chaton lui sembla bien plus sympathique maintenant.
Au loin, elle vit une chatte étrange. L’obscurité l’empêchait de voir qui c’était, mais son odeur affirmait que c’était une chatte de clan. La chatte au pelage blanc continua à avancer vers la guerrière, curieuse. Elle laissa échapper un soupire de soulagement quand elle reconnut l’odeur du clan du Lion. Ce n’était pas un membre de son clan, elle n’aurait pas expliqué sa présence. Ses pattes la guidaient maintenant, et elles l’entraînaient vers la guerrière du Lion. Elle se tenait plus qu’à quelques queues de renard d’elle maintenant. Enfin, elle reconnut son fumé. C’était Gloire Passée. Une valeureuse guerrière qui avait vécu la même expérience qu’elle, mais plus tôt.
Bien qu’elle était sur de l’identité de la chatte, elle l’appela d’un voie clair, mais pleine de frustration.
Gloire Passée ?
Etoile d’Ambre ne bougeait plus maintenant. Elle attendait que la chatte réponde, sans jamais dissimuler son humeur, sa nouvelle personnalité…
|| Avez-vous lu le règlement ? Voui, bien sur ! || Code : Validé par Jadounette ♥
Dernière édition par Lena G. Von Nospher le Mar 24 Aoû - 11:56, édité 3 fois | |
| | | | Lena G. Von Nospher
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| | Sujet: Re: Lena Grace Von Nospher |Fini| Ven 13 Aoû - 15:10 | |
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Un silence de mort planait dans le beau bâtiment blanc crème. Aucun bruit ne venait rompre la quiétude de l’immeuble. Même les respirations saccadées des malades n’étaient pas assez distinctes pour qu’elles s’entendent. La nuit régnait sur les environs, ce qui ne fit que renforcer la paix de l’instant.
Un mystérieux jeune homme, beau comme un dieu, entra dans l’édifice silencieusement. Aucun son ne sortait de ses pas, si bien que personne ne pouvait détecter sa présence. Ses vêtements sombres se confondaient avec la noirceur de la nuit. Seuls ses yeux jaunes ressortaient de son visage. Ses pupilles d’or avaient l’air si liquide qu’on aurait pu tomber dedans ou nous hypnotiser. L’apollon marchait droit devant lui, la tête haute, en bon habitué. Même dans l’obscurité, il arrivait à éviter tous les obstacles du couloir gracieusement. Il s’arrêta net devant une porte à peine perceptible. En toute discrétion, il s’y engouffra et la chaleur de la pièce l’enveloppa. L’homme s’approcha d’un lit où une jeune femme était allongée. Il la regarda tendrement, tel une mère couvant des yeux son petit. Il fit encore un pas vers elle et se pencha, a quelques centimètres du visage de la femme endormie.
Un cri perçant se fit entendre dans la pièce. Les lumières s’allumèrent presque simultanément et l’hôpital sembla rependre vit. Les braillements ne cessaient pas, et d’autres vinrent s’associer à elle. Tout le monde paniquait et courrait dans tous les sens. Une vieille femme entra en tombe dans la pièce de la femme qui criait à pleins poumons et lança d’une voix paniquée :
« Un médecin, vite !
- Je suis ici ! »
Rétorqua le bel homme sombre. L’infirmière le regarda comme hypnotisée. Elle secoua néanmoins la tête pour garder les idées claires face à cette beauté surnaturelle.
« L’accouchement est déclenché, l’informa le magnifique apollon. Il faut absolument faire sortir l’enfant avant qu’il ne suffoque. Ca pourrait le mettre en danger, tout comme sa mère.
- Nous sommes prêts, docteur Leverson. »
L’union des voix prit au dépourvu le docteur Leverson qui se retourna. Un vieux bonhomme et une autre dame âgée avait pris place de chaque coté de la première infirmière. Il les regarda quelques instants, incrédules avant de reporter son attention sur la patiente a l’agonie. Ses hurlements devenaient assourdissants. Il fallait absolument faire quelque chose ! Le docteur n’eut pas besoin de donner des instructions aux trois assistants qui s’exécutèrent d’eux-mêmes. Il murmurait des paroles apaisantes à la jeune mère. Néanmoins, il passa vite à la pratique. Il donna quelques conseils aux infirmiers, et même des ordres en voyant l’état de la pauvre femme empirer ; malgré qu’ils se débrouillent très bien. La mère, elle, était toujours consciente et paniquait complètement. Personne n’arrivait de la calmer et elle n’écoutait pas, ou n’entendait pas, les appelles désespérés de son entourage a travers ses cris.
Petit à petit, les hurlements de la jeune mère s’arrêtèrent, laissant place à celui du nouveau-né en pleine santé. Un des infirmiers prit l’enfant et l’emmena dans une salle spécialisée. Une infirmière puéricultrice lui fit toute une série d’examen, tandis qu’on entendait dans la pièce voisine, le défibrillateur et la machine s’accentuer dans un son tenu. Et tout s’arrêta. Seul le bébé encore recouvert de sang, pleurait et criait. Le reste de l’hôpital était en deuil.
Un long moment s’écoula avant que le docteur Leverson revienne vers l’infirmière puéricultrice et l’enfant. Il avait les yeux terne, mort. Il n’y avait plus d’éclats dans ses pupilles, contrairement à son arrivée. Ses pas étaient étonnamment lourds, comme s’il tapait des pieds. Il se dirigea droit sur l’infirmière. Il la prit par la taille et la serra contre lui. Il regarda le bébé par-dessus l’épaule de la jeune femme. Cette dernière avait elle aussi l’œil sur l’enfant.
« Alors c’est fini ? On ne peut plus rien faire ? »
Demanda-t-elle d’une voix morte. Le médecin lui répondu avec le même ton, même on détectait facilement la tension, et la tristesse qui l’avait envahie.
« Non. On a tout essayé. Elle était trop fragile pour supporter un enfant.
- Que va-t-il devenir maintenant ? Sans parent ni personne pour le nourrir et prendre soin de lui. Il va succomber lui aussi, c’est ça ? Dis-moi, c’est ça Nathan ?
La jeune femme sanglotait. Des larmes d’impuissance roulèrent sur ses joues lisses mais le jeune homme les sécha par des baisers. Sa voix s’était brisée à de nombreuses reprises, laissant son discourt quasiment incompréhensible.
« Non, je ne le permettrais pas. Mais nous ne pouvons pas le garder. Tu peux toujours changer d’avis, tu sais, à propos de… Je ne veux pas que tu aies le même sort qu’elle, Ambre.
- J’ai fait mon choix. »
Ambre le serra contre elle encore plus fort pour le rassurer. Celui-ci embrassa ses cheveux mais son front restait ridé sous l’inquiétude. Pendant plusieurs minutes ils restèrent ainsi, enlacé en contemplant le joli enfant. Ce dernier avait cessé de pleurer. Il avait le regard fixé sur le médecin comme s’il voulait le garder dans ses souvenirs à jamais. Ses yeux étaient empreints de sagesse mais ce n’était qu’une enfant d’à peine quelques minutes. Nathan la regarda attentivement et se rendit compte que ce n’était qu’une illusion. Mais son espèce n’était normalement pas victime de ce genre d’hallucination. Pas les vampires. Il avait seulement vu ce que serait son petit bout de chou à lui. Mais est-ce que cela valait vraiment la peine de mettre la vie d’Ambre en danger ? Il connaissait déjà la réponse.
Ambre sentit la raideur de son amant et se colla encore plus à lui, comme si elle voulait disparaître en lui. Elle leva la tête et le regarda dans les yeux.
« Au lieu de stresser pour des choses qui ne sont pas encore arrivée, il faudrait s’occuper de la petite. Je sais que ce n’est pas à moi de choisir le prénom de l’enfant, mais j’aimerai qu’elle s’appelle Lena, en hommage de sa mère. La famille d’accueil choisira son deuxième prénom. Et aussi qu’elle garde le nom de sa maman : Saverwayte.
- Très bien, je ferai en sorte que tout soir en règle. Prends soin de toi. »
Nathan embrassa Ambre tendrement avant de prendre Lena dans ses bras. Il l’enroula dans une couverture en coton pour ne pas qu’elle est froid. Ambre le regardait faire avec des yeux très doux. Bientôt, elle en aurait un et pourra lui offrir toute l’amour d’une mère. La jeune femme attendit qu’ils sortent pour pouvoir reprendre son travail en rêvassant. Les pleurs de Lena s’éteignirent petit à petit, étouffées pas la distance entre le bébé et elle.
Après ça, le silence pesant s’installa de nouveau et la quiétude de la nuit repris ses droits.
« Grâce ! Descends, tu vas être en retard au Lycée ! Invectiva une voix à l’étage inférieur.
- J’arrive ! »
La belle jeune fille châtain foncé se regardait dans son miroir en fer forgé. Son teint bronzé malgré la saison d’hiver juste achevée était illuminé par l’excitation. Cet après-midi, c’était le dernier entraînement avant le grand match de ce soir.
Depuis son plus jeune âge, elle avait développé un certain attrait vers les sports masculins. D’ailleurs, elle ne traînait jamais avec des filles. S’occuper de ses vêtement, de sa petite personne et se peindre les ongles n’étaient vraiment pas son élément. Pour elle, le mieux était de jouer à des jeux de guerre entre amis ou bien de se défouler dehors. Elle n’avait pas de console de jeux, trouvant ça inutile. Ses cheveux restaient constamment attachés, mais elle y était trop attachée pou qu’elle les coupe. Un petit garçon manqué, voila ce qu’elle était devenue. Elle approuvait d’ailleurs. Auprès des filles, elle n’était pas à l’aise et inversement. Néanmoins, son charisme naturel et sa repartie l’avaient toujours rendu plutôt populaire. Durant toute sa scolarité, elle avait été chef de classe et délégués. Ses bulletins de notes restaient toujours mitigé. Emme n’avait jamais été excellente, ni vraiment mauvaise. Elle montrait juste l’exemple d’une élève en difficulté qui essayait de s’en sortir malgré tout.
Dans la vie familiale, elle nageait en plein bonheur, même si quand elle était tout bébé, elle a eu pas mal de problème. Son père aillant disparu avant même qu’elle soit née et sa mère étant morte lors de l’accouchement, elle ne se souvenait de rien. Son oncle James les avait remplacé depuis bien longtemps. Son dernier membre de sa famille soutenait ses choix, temps sportif que scolaire et il l’avait mené sur cette voix. Bénéficier de cette assistance lui était d’une grande chance, elle en était parfaitement consciente.
Une voix grave surgit de nouveau, tirant la belle fille de ses rêveries.
« Grâce Saverwayte, tu vas avec des ennuies ! »
Elle descendit les marches trois par trois et se propulsa près de son oncle en lui sautant au ou joyeusement et disant :
« Je m’appelle Lena, James ! Et aujourd’hui, q’est le grand jour !
- Oui, le premier jour de l’année où tu vas être en retard. Eh ! N’oublie pas ton goûté ! »
Cria-t-il en la voyant ouvrir la porte d’entrée. Lena se retourna et son oncle lui lança sa barre chocolatée qu’elle rattrapa sans effort. Sur ceux, elle partit en trottinant vers son collège. Le cours avait déjà commencé quand elle arriva dans sa classe mais elle réussit à se faufiler à sa place sans attirer l’attention de son professeur. Quelques garçons lui firent un geste de la main, auxquels elle répondit par un hochement amical de tête.
La classe enfin finie, elle bondit de sa chaise et courut à moitié vers le gymnase, son refuge. Mais arrivant devant la porte, elle fut désarçonnée. Chaelsa se tenait avec les autres joueurs de son équipe, mais ce qui la frappa le plus, c’était qu’elle était en tenu. Un short et un large maillot élançaient sa silhouette mince. De toute façon, tout lui allait ; à cette fille. Chaelsa collectait des excellentes notes, et son apparence était toujours parfaite. Totalement le genre de fille que Lena détestait même sans la connaître. Elle laissa néanmoins tomber, se concentrant sur le match le plus important de toute la saison.
Lena participa activement à l’entraînement jusqu’au début du match. Chaque joueur entra sur le terrain en file indienne comme d’habitude acclamer par des applaudissement. Chaelsa était tout devant et de nombreux sifflements admiratifs se firent entendre. Les garçons étaient imnobulé par la grâce des mouvements de la nouvelle et sa beauté, si bien qu’ils loupèrent de nombreux tirs, sans compter les fois où ils laissèrent les attaquants adverses passer sas problème. Lena dut admettre que Chaelsa se débrouillait bien. Elle marqua deux buts sur trois qui marquèrent la victoire de son équipe. Elle était encore plus cajolée, ce qui rendit encore plus amère Lena. Cette dernière sortit du terrain avant les autres et s’enferma dans une cabine des vestiaires. Elle était tellement secouée par ce match et tous les événements qui s’était déroulé qu’elle ne fut pas certaine que tout soit réelle. Les cris joyeux des joueurs annoncèrent à Lena qu’elle n’était plus seule. Elle préféra quand même rester cacher le temps que tout le monde parte. Deux garçons à coté de la cabine discutaient avec entrain, inconscients de la présence de la jeune fille.
« Je crois que Lena a du souci à se faire maintenant que Chaelsa fait partie intégrante de l’équipe. Ses jours avec nous son peut-être comptés.
- Je ne crois pas. Tu sais, elle fait du sport depuis qu’elle sait marcher. Je suis quasiment sur qu’elle est plus forte que Chaelsa. Et beaucoup de mecs sont bien lié à elle, tu sais !
- Tu rigoles ! A choisir entre les deux, je préfère Chaelsa ! Non mais tu as bien vu le niveau qu’elle a ? Et elle est magnifique… »
Les deux garçons pouffèrent et partirent des vestiaires. Lena, tapissée dans un des coins avait entendu toute leur conversation sans le vouloir. Il n’y avait donc personne qui tenait vraiment à elle. Tout, dans ce monde minable se réduisait donc à l’apparence ? Sans réfléchir, elle fourra ses affaires sales dans son sac et sortit de sa cabine en claquant la porte. Quelques personnes la reluquèrent curieusement. Il n’avait donc rien comprit ! D’un pas raide et rapide, elle franchit la porte en regardant droit devant elle et retenant ses flots. Mais une personne la percuta si violement que Lena s’écroula par terre. Elle regarda qui l’avait bousculé et se rendit compte que c’était Chaelsa. Elle avait réussi l’envoyer sur le sol !
S’empressa-t-elle de demander pardon. La magnifique jeune fille se baissa pour l’aider mais Lena avait déjà repris ses affaires et se levait. Elle ‘avait pas denier à regarder Chaelsa. Cette dernière devina la froideur de sa camarade et continua son discourt avant qu’elle ne soit partie.
« Je ne veux pas te remplacer dans l’équipe, tu sais. Si ça te dérange tant que je sois là, j’irai ailleurs, dans un autre club.
- Quoi ?! S’écria Lena, ébahie par ses paroles. Tu serais prête à partir simplement parce que je ne veux pas que tu prennes ma place ?
- Oui. Tu étais là avant moi et je n’ai pas le droit de prendre ton rôle. »
Lena la contempla un instant. Peut-être qu’elle n’était pas ce qu’elle croyait… Lena demanda tout de même de répéter ses paroles, croyant qu’elle rêvait. Aucune personne comme Chaelsa ne l’avait tant respecté. Et cette dernière pouvait avoir tout ce qu’elle voulait, ça n’allait pas être une jeune orpheline qui allait lui marcher sur les pieds. Chaelsa rigola. Une étrange complicité s’installa entre les deux filles et elles continuèrent à s’expliquer et même parler jusqu’à la tomber de la nuit, le moment où elle devait rentrer chez elle.
Et bizarrement, depuis ce jour, elles devinrent les meilleures amies qui soient.
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| | | | Lena G. Von Nospher
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| | Sujet: Re: Lena Grace Von Nospher |Fini| Ven 13 Aoû - 15:10 | |
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Lena tomba vite dans une vie de routine.
Tout d’abord, sa nouvelle amie, Chaelsa, venait la chercher tous les matins pour aller au lycée. Ensuite, elles se rendaient ensemble à leur entraînement commun de foot. Et le soir, toutes deux discutaient inlassablement jusqu’au crépuscule. Les devoirs étaient rarement faits, mais elles arrivaient toujours à faire tourner en bourrique les professeurs. Les week-end, elles étaient toujours dehors, alternant entre le shoping (ce qui est tout nouveau pour Lena), le cinéma, les sorties au parc et au zoo. Elles étaient toujours ensemble, jamais un jour ne passait sans qu’elle se parle au téléphone ou autre. Chaelsa était de nombreuses fois allée chez son amie. La jeune fille passa plus d’une heure à choisir ses vêtements, ce qui la surprit elle-même. Elle n’était vraiment pas de ce genre habituellement. Chaelsa l’avait changé. Elle arrêta tout de même son choix sur un short en jean délavé et un haut dos nu kaki. Elle respira profondément, à pleins poumons. L’adolescente n’avait jamais vu les parents de Chaelsa. Jamais ils n’allaient la chercher au lycée. Ils avaient l’air terriblement absent, mais la jeune fille a toujours nié cette idée. Même, quand elle parlait d’eux, elle sentait dans a voix l’affection qu’elle leur portait. Bizarrement, Lena voulait leur plaire, comme son amie plaisait à son oncle. Dans tous les cas, elle aurait James pour l’épauler. Ce dernier avait lui aussi était invité, ce qui était un réconfort pour la jeune fille.
Lena descendit les marches avec assurance, ce qui la surpris une fois de plus. Chaelsa l’avait vraiment fait évoluer ! Son oncle et son amie l’attendaient dans la voiture. Rapidement, elle referma la porte en bois et se rua dans la vieille Santra, accompagnée par le bruit de ses pas sur le gravier.
« Alors, comme ça tes parents ne travaillent plus ? Demanda mon parent à ma camarade.
- Non, ils ont gagné assez d’argent pour me laisser vivre aisément.
- Et ben ! Tu seras tranquille au moins ! Grâce, elle, aura à travailler dure pour réussir !
- Oh, mais elle s’en sortira, c’est une jeune fille brillante.
- Je suis complètement d’accord.
- Arrêtez de parler de moi comme si je n’étais pas là ! »
Dit la concernée en rougissant.
Elle évitait justement de penser à son avenir, sachant qu’elle n’avait aucun projet. Camionneuse, secrétaire, jardinière, aucun de ses métiers ne pourrait la satisfaire. Alors que tous les élèves de sa classe avez trouvé un travail sur lequel il pourrait rêver de faire, elle n’avait strictement rien. Justement, elle ne se voyait pas du tout adulte. On aurait dit qui sa peau voulait rester à jamais ainsi. Le temps était long et un choix immédiat n’était pas indispensable, néanmoins, elle se posait beaucoup de questions, toujours restées sans réponses.
Chaelsa indiqua une grande rue qui était coupé par un petit portail en fer forgé. James tenta de se garer sur le bas coté, sans résultat. Du coup, il s’arrêta devant l’entrée et coupa le moteur. Lena regarda la petite battisse, toute recouverte de plantes grimpantes, principalement du lierre à sa connaissance. La belle fille châtain descendit de la voiture, suivie de ses compagnons.
Chaelsa sortit une petite clef en argent de sa poche et ouvra la maison à ses compatriotes. Tous deux entrèrent d’un pas timide. La propriétaire leur fit un petit signe de la tête vers deux silhouettes dans l’ombre qui avançaient rapidement vers eux. Chaelsa, Lena et James attendaient patiemment qu’ils viennent à leur rencontre.
« Bonjour ! Je suis Ambre Leverson. Et voici mon mari, Nathan. Il était anciennement médecin, et j’étais son infirmière.
Nathan était juste derrière elle. Il eut un petit mouvement de recule quand le vent tourna ans sa direction. Son regard était fixé sur celui de la jeune mortelle.
« Salutation, je m’appelle James, et voila ma petite nièce, Grace.
- Je me prénomme Lena, Oncle James ! »
Lena leva les yeux au ciel, agacée par les paroles de son oncle. Mais ce dernier ne le remarqua pas, il avait les yeux rivés sur Ambre, éblouie. Nathan avait toujours le regard planté dans celui de l’adolescente ébahie. Il était toujours surpris, sans raison apparente. Chaelsa ne manqua pas de le remarquer.
« Qu’est ce qui t’arrive Papa ?
- Je la… Sa mère était… »
Il lança un regard énigmatique à sa compagne qui ouvrit de grands yeux. Apparemment, elle venait de comprendre elle aussi. Lena, elle, était toujours perdue. Elle se tourna vers son amie pour trouver du réconfort, mais elle était aussi perdue qu’elle. Elle ne pourrait pas trouver de l’aide chez James, qui était encore sous le choc face à cette jeune femme blonde éblouissante. L’adolescente essaya de trouver un sens à tout ça. Le médecin avait parlé de sa mère… Mais elle était morte lors de sa naissance ! Il n’aurait jamais pu la connaître. A moins qu’avant de partir à la retraite, ce soit lui qui ait fait… ? Non, c’était impossible. Lena ne pouvait pas y croire. Il ne l’aurait pas reconnu de toute façon. La jeune fille n’arrêtait pas cogiter, de renverser la situation dans tous les sens, mais aucunes n’étaient probable. Ambre continua à lui emmêler les idées.
« Tu veux dire que c’était-elle ? L’enfant que nous avons placé en… Non ! » Ambre n’eut pas le temps de finir sa phrase. Elle tourna la tête vers les bois derrière eux. Nathan et Chaelsa en firent autant. Une expression d’effroi se dessina ses visages tous plus parfait les uns que les autres. Lena était toujours plus perdue. Mais deux ombres sortirent de l’abri des arbres, donnant l’aspect de deux personnes. Mais la jeune fille n’en fut pas certaine. Ses yeux ne lui donnaient pas la certitude qu’elle aurait voulu.
D’un coup, les silhouettes bougèrent et devinrent invisibles. Elles s’étaient envolées. Un poids se fit ressentir sur ses épaules et ses jambes cédèrent. Elle s’écroula au sol. Des bras durs et glacés l’enlacèrent, et la comprimèrent contre la poitrine de son agresseur. Elle entendit des craquements, mais une nouvelle douleur dans son cou la submergea. Cet enchaînement s’était déroulé en moins de deux secondes.
Aussi vite que cette attaque avait surgit, la pression des bras autour de son corps s’atténua, jusqu’à disparaître complètement. Ce n’était pas ce qui la préoccupait le plus néanmoins. La géhenne dans son cou continuait son chemin. Elle se frayait un chemin dans tout son corps, embrasant la moindre parcelle de son corps. La fraîcheur du sol ne lui apportait aucun réconfort, bien qu’elle l’eut voulu.
C’était trop pour une jeune adolescente. Un cri masculin lui apprit que son oncle était dans le même état. Elle ne put ouvrir les yeux pour voir à quel degré de souffrance il était. Elle ne tint pas une seconde de plus, et accompagna James dans ses cris.
La mort. C’était bien la mort qui les engloutissait. James, lui, ne bougeait plus, tandis que Lena se secouait dans tous les sens, pour échapper à la douleur. En ouvrant les yeux, elle vit que Chaelsa lui tenait la main, et lui parlait. Mais elle ne sentait rien. La pression des doigts de son amie n’était pas perceptible et aucun son ne sortait des murmures de ses lèvres. Elle ne s’entendait même pas crier. Le destin avec donc voulu achevé la jeune fille pour la libérer de ses malheur ? Elle referma les yeux en poussant un cri perçant, tentant d’échapper à l’agonie. Cette foi, elle sentit qu’on la déplaçait. La portait peut-être ? Elle ne savait pas, rien ne pouvait l’affirmer. Elle n’avait qu’une certitude : elle sombrait.
Elle fut allongée sur un petit lit, lui semblait-il. La vague de douleur avait continué son chemin, si bien que tout son corps semblait s’enflammer. Le temps passa, mai elle ne saurait dire à quelle vitesse. Petite à petit, elle entendait des murmures incompréhensibles. Avec le temps néanmoins, elle commençait à comprendre. Elle surprenait de plus en plus de bruits, aussi infimes soit-il : le moindre animal qui grouillait dehors, le vent dans les feuilles jusqu’aux respirations régulières des personnes alentours. Au début, elle préférait ignorer ses gens. Le son de leur voix devint familier, si bien qu’elle ne put s’empêcher d’écouter ce qu’il disait. C’était impoli et on lui avait toujours appris à respecter les discussions privées des autres. Elle se rendit compte finalement que même si elle souffrait horriblement, elle restait la même. Mais cette histoire allait bien trop loin. Elle voulait mourir, pourquoi lui laissait-on supporter sa ? La douleur était intolérable. La mort aurait été le meilleur des cadeaux.
Pour se distraie et sortir de son agonie, elle capta les paroles de la famille de son amie. Elle eut du mal à se concentrer dessus, tant ses cris étaient stridents. Elle parvint néanmoins à distinguer quelques brides de phrases.
« Tu aurais mieux fait de ne pas les amener Chaelsa, regarde comment ça a fini ! S’exclama une voix masculine, Nathan sans doute. La pauvre, elle endure le martyr.
- Je ne savais pas que ça finirait comme ça ! C’était ma seule vraie amie, je croyais que ça allait changer pour une fois… »
La voix s’était cassée à plusieurs endroits. La jeune fille sanglotait mais de ces sanglots heurtés et sans larmes. De légers pas rapide s’accentuaient dans la direction du martyr. Cette dernière devina que quelqu’un approchait. Quelques secondes plus tard, une main vint serrer la sienne. Elle ouvrit les yeux et vit enfin un visage : Chaelsa. Elle remarqua qu’elle avait changer : elle avait l’impression de redécouvrir son visage. Mais la douleur la rattrapa aussitôt et Lena referma les yeux en poussant un cri d’agonie. Elle entendit de nouveaux sanglots mais l’adolescente n’ouvrit pas les yeux pour vérifier. Ca faisait trop mal.
La voix de son amie la réconforta un peu, mais la terreur restait plus que présente dans son esprit. Qu’est ce qu’elle lui avait fait ? Qu’est ce qu’elle lui avait cacher ? Elle avait cru que lors amitié serait assez forte pour qu’elles se confient tout, telles deux sœurs. Mais il fallait croire que ça n’avait pas suffit. Au fond, elle se sentait trahie et blessée, dans tous les sens du terme.
Lena sentit que la douleur commençait à se généraliser sur le cœur, jusqu’à, après avoir endurée les pires souffrances, disparaître complètement. Elle ouvrit les paupières, et vit trois visages inquiets au dessus d’elle. La jeune fille s’aperçut que bouger lui était de nouveau possible et elle se redressa. Son geste s’exécuta aussitôt qu’elle l’eut pensée. Inquiète, elle se tourna vers ses compères pour qu’elle comprenne. Nathan poussa un soupir puis se redressa.
« Viens, nous allons tout t’expliquer. »
Il l’emmena dans un petit salon aux couleurs vives. Chaelsa et Ambre les suivirent. Lena regarda partout autour d’elle, complètement déboussolée. Elle voyait tout, tout était tellement si affûté, si net, elle avait encore du mal à croire que se soit vrai. Tous les quatre d’assirent autour d’une table en osier. L’adolescente regarda l’ancien médecin, déjà effrayée par ce qu’il allait lui dire.
« Bien. Le présume que nous te devons des explications. Tu as peut-être remarqué que nous n’étions pas comme les autres êtres humains. Et bien, c’et parce que nous ne le sommes pas. Nous sommes des vampires. Et maintenant, toi aussi. »
L’horreur prit le dessus sur la surprise en entendant le mot « vampire ». La jeune fille se leva et recula. La famille Leverson la regarda mais ne bougea pas. Il ne voulait sans doute pas l’effrayer d’avantage. Lena se remémora tous les moments passés avec Chaelsa. Elles avaient été très complices et les sanglots quand elle agonisait lui avaient appris que son amie tenait à elle. Malgré toutes les tentatives qu’elle eut pour se raisonner, elle dut entendre de nombreuses minutes pour se rasseoir. Nathan lui expliqua tout : ces nouvelles aptitudes, son nouveau régime alimentaire, et leur mode de vie à eux. C’était une famille de vampire végétarien, qui se nourrissait seulement d’animaux. L’ancien médecin décrivit aussi sa naissance et la mort de sa mère, comme si le destin des deux familles était relié. La nouveau né comprenait tout maintenant. Quand le jeune homme eut fini, Lena se souvint d’un élément que ses amis n’avaient pas mentionné.
« Et où est mon oncle ? Il est devenu un... lui aussi ? »
Les Leverson se regardèrent un instant, puis baissèrent la tête simultanément. A leur visage, elle comprit qu’ils lui cachaient quelque chose, mais elle sentit aussi une grande tristesse. Elle ne sut dire d’où venait cette certitude. Peut-être qu’elle sous-estimait les capacités de vampire. Néanmoins, elle n’allait pas les laisser se dérober ainsi.
« Que se passe-t-il ? Que me cachez-vous ?
-Lors de l’attaque, nous avons réussi à te délivrer en première, James un peu après. Il avait entamé sa transformation, mais il lui manquait trop de sang. Je suis désolé. »
Une vague d’émotion traversa la jeune fille. Elle ne put se retenir. La colère se mélangea avec la tristesse, emportant avec elle un besoin urgent de vengeance. La nouveau né se leva précipitamment, en envoyant sa chaise se fracasser contre le mur le plus proche. Ses poings se serrèrent jusqu’à être blanchis par la force surhumaine qu’elle déployait. Nathan bondit de sa chaise à son tour pour retenir la nouvelle immortelle au cas où elle devienne incontrôlable. Ambre poussa Chaelsa derrière elle pour la protéger d’un éventuel danger.
« Non ! Il n’a pas le droit ! Il n’a pas le droit de me laisser ! Non ! »
Elle criait à plein poumon, une douleur bien plus vive que celle qu’elle venait d’endurer. Son cœur, pourtant mort, semblait avoir explosé en mille morceaux. Jamais on ne lui avait infligé de pire souffrance. Humaine, cette émotion aurait ravagé son corps si fragile. Ses pupilles se dilatèrent et le rouge de ses yeux disparus complètement.
Nathan intervint en enroulant ses bras autour d’elle, l’empêchant de bouger. Sa nouvelle force lui permit de se dégager aisément. Pourtant, elle ne se débattit pas d’avantage, et se laissa glisser sur le sol. Elle prit le visage entre ses mains.
Chaelsa s’approcha de son amie. Elle se baissa pour arriver à sa hauteur. Délicatement, elle la prit pas les épaules pour la serrer contre elle. Lena s’abandonna dans ses bras et laissa sa tristesse l’imprégner de tous parts.
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| | | | Lena G. Von Nospher
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| | Sujet: Re: Lena Grace Von Nospher |Fini| Ven 20 Aoû - 13:36 | |
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Lena commençait à accepter son sort. Après une semaine depuis sa transformation, elle avait découvert tous les oints positifs de son état, physique comme psychologique.
Elle disposait de tout le temps qu’elle voulait pour apprendre de nouvelle chose. Ainsi, elle apprenait à faire du violon - qu’elle avait volé récemment – et pouvait regarder autant de match de foot qui lui plairait ! Son cerveau était bien plus vif qu’avant, ce qui lui permit de rattraper le niveau de ses camardes de classe. Bien sur, elle n’était pas autorisée à aller en cours, mais Chaelsa lui apportait les devoirs qu’elles faisaient généralement ensemble. Toute deux étaient devenues de vraies amies. Elle ne se quittaient que très rarement, et les seules fois où elles ne formaient pas ce groupe, l’une attendait l’autre, ou la suivait. Elles étaient devenues inséparables, deux sœurs. D’ailleurs, Ambre et Nathan avaient complètement adopté la nouveau-né. C’était leur deuxième fille, après que Chaelsa soit transformée quinze ans plus tôt.
Néanmoins, sa nouvelle vie avait des inconvénients : la faim, ou plutôt la soif qui la dévorai, lui calcinait littéralement la gorge. Chasser des animaux était difficiles, elle dérapait souvent ‘ailleurs. Elle préférait rester seule dans ses moment la, pour que personne ne la voit comme ça. Mais bizarrement, elle ne ressentait aucune honte à ça qu’elle faisait. Dans sa vie d’humaine, se tapait-elle le ventre à chaque fois qu’elle mangeait un steak ? Elle débutait à s’aimer comme elle était : une belle fille immortelle derrière se cache des instincts meurtrier. Si le destin avait décidé de la transformer en vampire, alors soit, elle s’acceptait pleinement ainsi.
La famille Leverson se doutait que Lena ne se sentait pas spécialement à l’aise dans ce mode de vie. Il est toujours difficile de contrôler ses instincts après quelques jours depuis sa naissance. La famille le savait très bien. Elle consentait. Lena n’allait pas tenir longtemps comme ça, s’était évident.
Au bout de quelques semaines, Lena prit enfin une décision. Elle ne pouvait accepter ce mode de vie, elle ne tenait plus. La jeune fille ne pouvait néanmoins pas rester dans un clan végétarien si elle-même ne l’était pas. Elle n’allait pas détruire les croyances de sa famille adoptive. Elle allait partir. Heureuse de son sort à présent, elle se sentait prête à le faire. Etre seule ne la dérangeait pas plus que ça étant donné qu’elle avait passé presque six ans dans l’isolement. Jusqu'à rencontrer Chaelsa. Cette dernière allait terriblement lui manquer, mais ce n’était pas des adieux. Elle reviendrait les voir souvent.
Le moment était enfin venu, et Lena s’approcha de sa famille pour leur dire au revoir. Chaelsa lui sauta littéralement au coup, et la serra contre elle. La jeune fille en fit autant avant de s’écarter et d’embrasser vigoureusement la joue de sa douce amie. Enfin, elle se retourna vers ambre et Nathan. Ce dernier s’approcha et lui effleura la joue, tandis que sa femme enlaça la jeune fille. Ces séparations s’étaient déroulées dans un grand silence, que la nouveau-né ne pouvait supporter plus longtemps.
« Vous allez me manquer. Je reviendrai vite vous voir !
- Et nous t’attendrons ma chérie. »
Ambre couvait des yeux sa protégée. Après un ultime signe de la main, cette dernière partit dans les bois sans un regard en arrière. Il n’était pas le temps de regretter son choix.
Les journées et les nuits défilèrent bien plus vites qu’elle ne l’eut pensée, ce qui la ravit. Elle se plaisait vraiment dans ce corps. Elle avait d’ailleurs découvert, avec l’aide des Leverson lors de ses visites, qu’elle pouvait sentir les émotions des gens aux alentours. Elle pouvait également les modifier. Ainsi, elle arrivait à changer la peur de ses victimes en inconscience. De plus, grâce à son ancienne sportivité, elle courrait légèrement vite que la moyenne vampirique.
Ces derniers jours, la jeune immortelle avait exploré de nouveaux horizons, voulant découvrir plus d’espace, et entre autres, plus de proie…
Etant allée plus loin q’elle ne l’avait voulu, la jeune fille était tombée un de ses semblables : un vampire. Elle n’en avait jamais rencontré d’autre que sa famille adoptive et les vagabonds qui l’avaient transformé, même si elle n’avait pas vu leur visage. Le nouvel arrivant était brun, ses yeux rouges foncés perçant le cœur de ceux qui croisaient son chemin, comme celui de la nouveau né. Mais ce n’était pas cela qui la surpris le plus : sa musculature spectaculaire. Ce garçon était deux fois plus large qu’elle ! Le jeune homme, parce qu’il n’était pas beaucoup plus vieux qu’elle, arborait un visage fier, plus encore, une expression de puissance. Lena ne bougea pas attendant qu’il parle le premier. Mais avant qu’il n’ait ouvert la bouche, elle sentit de la surprise émaner de lui. Pourtant son visage n’exprimait rien d’autre que de la supériorité. Sa voix grave résonna fort dans le silence pesant qui c’était installé.
« Qui es-tu ?
- Je pourrais te poser la même question. Dis moi plutôt pourquoi tu es si surpris.
- Quoi ?!
-Ne te fiche pas de moi, je le sens ! »
L’étranger la scruta de long en large, ce qui ne plu pas à la jeune fille. S’ils auraient été seuls, elle lui aurait sauté à la gorge. Il continua son examen, ignorant royalement son air contrarié. Ne le supportant plus, elle émit un grognement étouffé. Il releva la tête et la regarda enfin dans les yeux puis fit retentir sa voix forte une fois de plus.
« Viens, je t’emmène voir mes maîtres. »
A ses maîtres ? Lena fit les yeux ronds, mais ne protesta pas. Sa curiosité avait dépassé toutes ses défenses. Le vampire marchait vite, plus que la normal pour un humain. Elle regarda autour d’elle, mais personne ne prêtait attention à eux. Elle accéléra l’allure pour ne pas se laisser distancer. Le jeune homme l’emmena dans une grande salle spacieuse. Les pas des arrivants retentirent fort dans la pièce. Plusieurs personnes la reluquèrent, sûrement intrigué, mais au fond, elle sentit de la crainte et de la surprise, encore une fois. Cette émotion l’avait marqué plus que les autres. Qu’est ce qu’ils avaient tous à être surpris ?! Le vampire la dirigea vers un vampire en toge noir. Ces yeux cramoisis s’enfonçaient dans sa peau blanchâtre, ce qui rendit l’inconnu mystérieux. Une sorte d’étonnement émanait de lui, comme tous les autres. Son guide s’adressa au vampire sombre. Il lui racontait sa rencontre avec elle, comme si elle n’était pas la. Ca lui déplu fortement. Il enchaîna avec son don. Pourtant, cette dernière n’avait rien dit de son talent, mais il avait l’air tellement confiant et fière de lui qu’elle en douta. Pendant tout ce temps, les deux hommes n’avaient pas arrêté de la regarder avec intérêt et envie. Elle n’avait pas eu besoin de son pouvoir pour arriver à cette conclusion, ça se lisait clairement sur leur visage. La nouveau né soutint leur regard, plus déterminé qu’effrayé. Enfin, le mystérieux vampire parla de sa voix faiblarde mais appuyée.
« Bonjour Mademoiselle et bienvenue dans l’antre de la famille Von Nospher. Tu as déjà du entendre parler de nous, non ?
Lena se creusa la tête. Oui, elle connaissait ce nom la. En une demi seconde, tout lui revint. Quand Chaelsa lui avait raconté les règles, son amie avait parlé du clan puissant qui faisait respecter ses lois. Ce souvenir la rendit légèrement nostalgique, mais elle avait devant elle le seigneur de la famille Von Nospher.
Le "maître" dut percevoir l’éclaircissement du visage de son invité puisse qu’il continua.
« Comment t’appelles-tu jeune demoiselle ? Je vois à tes pupilles que tu es toute jeune, une nouveau-né.
- Je me prénomme Lena. J’ai été transformé il y a un peu plus d’un an.
- Et bien Lena, que dirais-tu de passer un peu de temps en notre compagnie ? Oliver m’a parlé de ton don et vois-tu, je trouve cela tout simplement fascinant. J’aimerai en connaître un peu plus. Je n’ai pas l’habitude d’avoir de tels talents à mes cotés. »
Mensonge. Lena savait très bien que la famille royale ne s’entourait que de vampire aux talents très spéciaux ou aux vampires avec une grande particularité. Les débuts commençaient déjà mal. Pourtant, la fille brune se sentait à l’aise ici, dans cet endroit maléfique. Elle connaissait une personne, Oliver, le jeune homme qui l’avait amené ici. Sans compter le "maître", bien sur.
Pendant qu’elle pesait le pour et le contre, une masse de vampire s’approcha d’eux, sûrement curieux. L’homme mystérieux l’observait avec ce visage insupportablement plein d’espoir. Et c’est devant cette expression qu’elle donna enfin sa décision.
Elle pourrait toujours partir après tout. Rien n’incluait une longitude à cette proposition. Elle pourrait passer tout le temps qu’elle voudrait avec eux, ou bien les laisser si ce clan ne lui convenait pas. Ce ne lui faisait plus peur de quitter ses proches, elle avait de l’expérience dans ce domaine.
Oliver la conduisit dans d’autres endroits, tout en lui expliquant le mode de fonctionnement des Von Nospher, ne se doutant pas que se serait sûrement sa dernière demeure…
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| | | | Lena G. Von Nospher
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| | Sujet: Re: Lena Grace Von Nospher |Fini| Mar 24 Aoû - 11:56 | |
| J'annonce avec pas satisfaction que j'ai fini. | |
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| | Sujet: Re: Lena Grace Von Nospher |Fini| Mar 24 Aoû - 19:14 | |
| Bienvenue sur le fo' et super fiche de présa'  | |
| | | | Lena G. Von Nospher
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| | Sujet: Re: Lena Grace Von Nospher |Fini| Mar 24 Aoû - 19:15 | |
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| | | | Lucie M. Winston Kylerman
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| | Sujet: Re: Lena Grace Von Nospher |Fini| Jeu 26 Aoû - 19:32 | |
| D'accord, j'attendrais donc ! =)
Merci ! | |
| | | | Lucie M. Winston Kylerman
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| | Sujet: Re: Lena Grace Von Nospher |Fini| Ven 27 Aoû - 1:21 | |
| Alors, après lecture approfondie de ta fiche, tu es officiellement validée.
Par contre, il ne faudra pas que tu oublies d'aller poster les fiches de tes prédéfinis.
Voilà, je n'ai qu'à te souhaiter encore une fois la bienvenue, amuse-toi bien parmi nous ^^ | |
| | | | Lena G. Von Nospher
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| | Sujet: Re: Lena Grace Von Nospher |Fini| Ven 27 Aoû - 11:56 | |
| Merci !
Oui, je suis justemnt en train de les faire, je le posterai tous les quatre en même temps. | |
| | | | Lucie M. Winston Kylerman
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