«  Rentre ! C'est le moment où la lune réveille Le vampire blafard sur sa couche vermeille. »
     [Théophile Gautier]

Ce château est une beauté baroque, tout en finesse et en grandeur. Il est d’égale splendeur que les êtres qu’il abrite… La famille vampirique Von Nospher y règnent et y habitent depuis des générations, depuis un nombre incalculable d’années… Jamais ce château à l’allure mystérieuse et enjôleuse n’a perdu de son éclat. Prenez garde à votre vie, vous qui entrez dans la Danse des Von Nospher…

« Les arcanes de notre mémoire sont comme d'immenses souterrains où la lumière de l'esprit ne pénètre jamais mieux que lorsqu'elle a cessé de briller au-dehors. »
     [Hervey de Saint-Denys]

Souterrains. Ce mot seul arrive à nous faire frissonner, à glacer imperceptiblement notre sang… Que sont les souterrains sombres et froids des châteaux ? Une ruche à fantômes, un puits à murmures incompréhensibles, une vague de souvenirs déroutants… De plus, il existe des dangers plus grands encore que cela, des choses qui n’ont rien d’humain si ce n’est l’apparence, qui rôdent souvent dans ces souterrains. Les humains qui s’aventurent ici doivent prendre garde…

« L'appel du sang est assurément irrésistible, et on ne fait jamais d'une hyène un mouton.»
 [Ahmadou Kourouma]

 « Rien n'est plus tragique que de rencontrer un individu à bout de souffle, perdu dans le labyrinthe de la vie. »
     [Martin Luther King]

Ce gigantesque labyrinthe est un dédale des plus profonds. Ses haies de trois mètres de haut empêchent toute triche, nombreuses sont les impasses et les trompe-l’œil. Il relève de l’exploit d’arriver à sortir d’ici. Après tout, ce lieu s’appelle le Labyrinthe de Morphée. Morphée, le Dieu du Sommeil, dans la mythologie grecque… Car ici, seul les vampires de la famille Von Nospher savent comment sortir d’ici, et ce lieu leur permet de traquer les humains comme des animaux prient au piège… Il n’y aura pas de réveil pour eux, ils seront à jamais plongés dans le plus profond des sommeils.

« Nous ne comprenons guère les ruines que le jour où nous-mêmes le sommes devenus. »
     [Heinrich Heine]

Que furent autrefois ces ruines ? Personne ne le sait exactement. Seule des hypothèses demeurent, incertaines… Qu’ont donc vu ces terres ? Qu’y-a-t’il donc dans leurs profondeurs ? Tant de mystère persistent… Les voilà donc dites damnées.